C’est ce que révèle une étude britannique publiée sur PLoS ONE.
C’est en faisant flotter un objet sur une surface d’eau trop basse pour qu’il soit accessible et en mettant plusieurs objets à la disposition des enfants pour qu’ils puissent l’atteindre que les scientifiques ont fait cette constatation.
À l’issue de ce test, appelé fable d’Escope, les experts ont vu que les enfants, tout comme les corbeaux — ayant fait un test semblable avec des vers, — avaient besoin de cinq essais avant de remonter l’objet.
Toutefois, contrairement aux oiseaux, les enfants ont retenu la façon de faire puisqu’ils ont pu répéter l’exercice plus facilement.
« C’est le “boulot” des enfants d’apprendre sur le monde, et ils ne peuvent pas le faire quand ils sont limités par une idée préconçue sur ce qui est ou n’est pas possible. Pour un enfant, si cela fonctionne, cela fonctionne», explique la coauteure de l’étude, Lucy Cheke.
Rappelons également que les enfants et les mouches ont une mémoire « semblable ». Les cellules nerveuses qui fournissent la dopamine sont les mêmes dans le cerveau des enfants que dans celui des mouches.
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