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Importante découverte en matière de réanimation (RCR)

On croyait bien que les techniques de RCR (réanimation) étaient coulées dans le béton, c’est-à-dire qu’on ne pourrait pas vraiment les améliorer. Il semblait que la technique enseignée dans tous les cours de premiers soins prévaudrait.

Il semble toutefois que tout cela soit sur le point de changer, alors que plusieurs études viennent mettre en doute l’utilité du bouche-à-bouche lors des manœuvres de réanimation.

La plus récente en date est celle publiée dans la nouvelle édition du Journal of American College of Cardiology (JACC), rapportée par santelog.com, qui parle de taux de survie clairement plus élevé lorsque le RCR est pratiqué sans bouche-à-bouche.

On prône donc maintenant des manœuvres de compressions thoraciques uniquement, les spécialistes affirmant qu’ils sont en train de constater des hausses dans les taux de survie lorsque le bouche-à-bouche n’est plus dans le processus. On parle même de taux qui sont passés, dans certains cas, de 18 à 38 %!

On explique que dans les dix premières minutes d’un arrêt cardiaque, la compression thoracique permet d’imiter les battements du cœur et donc de maintenir le flux sanguin. L’aspect de l’aide respiratoire (bouche-à-bouche) ne serait pas prioritaire dans les tout premiers soins.

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Plus de chance de survivre à un arrêt cardiaque à l’hôpital maintenant qu’avant

Les patients qui subissent un arrêt cardiaque et qui sont déjà dans un centre hospitalier ont beaucoup plus de chances de survivre à l’incident qu’avant, rapporte www.nlm.nih.gov.

C’est ce que révèle une nouvelle étude sur le sujet, qui analyse les données recueillies en centre hospitalier depuis le tournant des années 2000.

Les chercheurs constatent une forte amélioration du taux de survie suivant un arrêt cardiaque, la courbe entre 2000 et 2009 affichant une progression constante (pour le mieux). On parle maintenant de 22 % de chances de survie après un arrêt cardiaque, contre 14 % seulement il y a dix ans.

Également, encore au chapitre des bonnes nouvelles, il semble que les séquelles et conséquences après un arrêt cardiaque à l’hôpital soient aussi moins fréquentes que jadis.

Dr Saket Girotra, de la division des maladies cardiovasculaires de l’University of Iowa Hospitals and Clinics, explique : « Nous observons que les chances de survie dans de tels cas se sont améliorées, et ce, pour deux raisons. D’abord, les praticiens font un meilleur travail en réanimation, et ils deviennent aussi meilleurs quand vient le temps de prodiguer les soins urgents à la suite d’une réanimation ».

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Le bouche-à-bouche n’est pas toujours nécessaire

On mentionne depuis longtemps que pour sauver une personne, il faut faire non seulement des pressions sur la poitrine, mais également lui insuffler de l’air par le bouche-à-bouche.
 
Le New England Journal rapporte deux nouvelles études qui expliquent que seules les pressions sur la poitrine peuvent suffire à sauver une personne.
 
Cette méthode doit être préconisée, car elle est plus simple et de plus en plus de personnes se disent aptes à exécuter cette manœuvre de réanimation avec les instructions d’un répartiteur par exemple.
 
Dans la majorité des cas, le bouche-à-bouche ne serait pas nécessaire. Selon le Dr Arthur Kellerman, un expert en médecine d’urgence, ces nouvelles instructions doivent être connues de tous, car elles permettraient de sauver plus de vie annuellement. À ce jour, seulement 6 % des victimes d’un malaise cardiaque à l’extérieur de l’hôpital survivent.
 
De plus, il est primordial que la personne qui doit exécuter les pressions sur la poitrine puisse compter sur un bon répartiteur afin de recevoir des instructions claires en attendant l’arrivée des ambulanciers, qui prendront alors le relais.