La conclusion de cette recherche revêt une grande importance, puisqu’à ce jour, aucun facteur modifiable n’avait été trouvé. L’allaitement est donc le premier facteur prouvé qui élimine complètement la présence de récepteurs hormonaux négatifs menant au cancer du sein.
Eurekalert.org rapporte que l’étude a été menée à la Columbia University’s Mailman School of Public Health. Les chercheurs ont analysé la corrélation entre le nombre d’enfants de la mère, l’allaitement et la prise de contraceptifs oraux.
La résultante démontre clairement que les contraceptifs oraux n’ont aucune incidence sur la présence des ER/PR-négatifs. Quant à l’allaitement, il était directement relié à l’absence de ces récepteurs. Le cancer développé lors du dépistage des ER/PR atteint normalement les femmes plus jeunes.
Plusieurs pays se sont concertés pour cette étude, notamment le Canada, les États-Unis et l’Australie. Plus de 4000 femmes atteintes du cancer du sein ont participé au programme de recherche.
Selon la Dre Meghan Work, auteure principale et étudiante au doctorat au département d’épidémiologie, « les femmes ayant des enfants, mais n’ayant pas allaité ont 1,5 fois plus de risque de développer le cancer du sein ER/PR négatif ».
Une fois de plus, les spécialistes du domaine médical et scientifique recommandent fortement que l’allaitement fasse partie de la réglementation de la santé.