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Les hallucinations auditives de la schizophrénie démystifiées

Une percée intéressante aurait été effectuée par des chercheurs en matière de schizophrénie, alors que ceux-ci seraient parvenus à mieux comprendre et démystifier les hallucinations auditives qui découlent parfois de la maladie.

Les spécialistes américains du St. Jude Children’s Research Hospital se sont attardés à ce symptôme des plus étonnants et terrifiants, et seraient parvenus à établir une cause physique au phénomène, selon ce que rapporte Top Santé.

Après analyse, les chercheurs estiment que ces hallucinations pourraient être le résultat de l’absence d’un gène chez les patients souffrant de schizophrénie. Ce gène manquant impliquerait des transformations chimiques cérébrales et réduirait le flux d’information, en plus d’altérer le traitement normal des informations auditives par le cerveau.

« Nous pensons qu’en réduisant le flux d’informations entre ces deux structures cérébrales qui jouent un rôle central dans le traitement d’informations auditives, on peut réduire l’état de stress et les autres facteurs associés qui déclenchent les voix, qui sont le symptôme psychotique le plus courant de la schizophrénie », estime Stanislav Zakharenko, coauteur de la recherche.

Il s’agit d’une percée des plus intéressantes et prometteuses, dans la quête de traitements plus performants pour soigner les patients schizophrènes.

Les résultats de l’étude américaine ont été proposés dans le magazine Science.

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Les Canadiens « oublient » les deux tiers de leur consommation d’alcool

Les Canadiens « oublieraient » les deux tiers de leur consommation réelle d’alcool lorsque questionnés à ce sujet, selon une analyse rapportée par Radio-Canada.

Alors que l’énoncé est une porte ouverte aux blagues faciles, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un phénomène inquiétant pour le directeur de cette recherche, Tim Stockwell, du Centre de recherche en toxicomanie de l’Université de Victoria.

Selon Stockwell, les données analysées provenant de sondages sur la consommation d’alcool effectués auprès des Canadiens entre 2008 et 2012 ne collent pas avec les chiffres de ventes d’alcool obtenus au cours de cette même période.

Soit les répondants canadiens mentent volontairement lors de ces questions, soient ils s’avèrent nonchalant lorsque vient le temps de calculer leur consommation. Quoi qu’il en soit, l’étude démontre un phénomène de sous-estimation de la consommation générale d’alcool, particulièrement en ce qui concerne le vin, semble-t-il.

L’étude conclut également que les habitants des régions du nord du pays sont de plus grands consommateurs d’alcool, alors que ceux de l’est du Canada seraient plus raisonnables, en moyenne.

Les analyses du Centre de recherche en toxicomanie de l’Université sont proposées dans le magazine scientifique Addiction.

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Mangez-vous vos super-légumes?

Vous mangez des fruits et légumes? Bien! Mais mangez-vous aussi vos super-légumes? Voilà la question que pose The National Library of Medicine en rapportant une nouvelle étude sur les bienfaits de certains légumes en particulier.

Il y a des légumes, selon l’étude, qui contiennent des doses impressionnantes et puissantes de vitamines et minéraux par calorie, et qui sont à conseiller largement au sein d’une alimentation saine.

Du nombre, les légumes à feuilles vertes (foncées), les choux chinois, les bettes à carde et les feuilles de betteraves seraient des alliés particulièrement puissants de l’organisme. À l’inverse, les framboises, les tangerines, l’ail et les oignons n’auraient que peu d’impact en comparaison.

La recherche se base sur des données recueillies par la professeure Jennifer Di Noia de l’Université de Wayne, au New Jersey. La spécialiste a analysé 47 fruits et légumes et n’en a retenu que six qui se qualifient comme super-aliments.

« Ces aliments frappent fort parce qu’ils procurent plus de nutriments par calorie. Ces résultats peuvent aider les consommateurs à se concentrer sur des aliments qui remplissent leurs besoins énergétiques quotidiens », croit Di Noia.

Les conclusions de la recherche ont été publiées dans le journal Preventing Chronic Disease.

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La qualité de l’activité physique plus importante que la quantité

« La qualité est plus importante que la quantité » est un adage vieux comme le monde, et il semble qu’il s’applique également en matière de santé et d’activité physique, rapporte Top Santé.

En effet, selon une nouvelle étude américaine, cibler et varier le type d’exercice et miser sur l’impact de ceux-ci serait plus bénéfique pour la santé que de miser sur la répétition et la durée.

Pour arriver à ces conclusions, les auteurs de l’étude du Skidmore College de Saratoga Springs ont analysé les réactions de trois groupes de sujets volontaires. L’un des groupes ne devait simplement rien faire, le second devait miser sur un programme d’activité physique très intense et fréquent (quatre fois par semaine), alors que le troisième devait varier les types d’exercice et de programmes, mais de façon moins répétée.

Vous aurez deviné que le troisième groupe a bénéficié davantage de ce type de programme, tout en gagnant du temps précieux sur une base hebdomadaire.

« Pour être en bonne santé, il ne faut pas simplement faire plus de sport, mais pratiquer une gamme d’exercices appropriés qui sont bénéfiques et réellement utiles à la forme physique. Mais les résultats de l’étude suggèrent la nécessité de réévaluer les directives de santé dans le monde. En effet, leurs recommandations s’appuient aujourd’hui sur le temps passé à faire de l’exercice par semaine, et non sur les types d’activités physiques pratiquées », résume Paul Arciero, directeur de l’étude.

En ce moment, l’OMS suggère 150 minutes d’activités physiques dites « modérées » par semaine, ou 75 minutes d’activités très intenses.

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Des animaux de compagnie qui nuisent au sommeil

Nos petits amis à poils et à plumes pourraient être la cause de sérieux problèmes de sommeil, selon une étude rapportée par Top Santé.

Des chercheurs de la Clinique Mayo ont évalué l’impact des animaux de compagnie sur la qualité du sommeil, et estiment que plus une personne possède d’animaux, plus elle risque de nuire à la qualité de ses nuits.

Selon les données de l’étude, qui analyse les réponses de 110 patients en consultation pour des troubles du sommeil, 46 % d’entre eux possèdent un animal de compagnie, et 42 % plus d’un animal.

« Les patients reçus en consultation se plaignent le plus fréquemment des ronflements de leurs animaux, mais aussi de leurs cris, notamment lorsqu’ils veulent sortir, jouer ou tout simplement lorsqu’ils s’ennuient. Cela cause une perturbation du sommeil, bien sûr, mais aussi de l’irritabilité chez les sujets », signale par ailleurs Dre Loïs Krahn, une psychiatre de la Clinique Mayo.

Cependant, on ne peut jeter l’entièreté du blâme sur ces petites bêtes, puisqu’il est important que le maître prenne ses responsabilités et éduque adéquatement son animal de compagnie, estiment les chercheurs.

Les données de cette étude ont été présentées devant les spécialistes réunis au 29e Congrès annuel de la société des professionnels du sommeil.

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Nouveau traitement prometteur contre l’Alzheimer

Un nouveau traitement, maintenant considéré comme « prometteur » par les spécialistes, aurait passé une nouvelle étape après des tests concluants effectués sur des rongeurs, dévoile The National Library of Medicine.

C’est un nouveau médicament, le 2-PMAP, qui aurait démontré des effets plus qu’intéressants sur des souris, rapporte cette même source, en coupant de moitié les niveaux de bêta amyloïde.

Cette dernière est la protéine qui serait largement associée au développement de la maladie d’Alzheimer, un fait confirmé par plusieurs autres études et spécialistes depuis un bon moment déjà.

La stratégie derrière ces tests et la création du 2-PMAP est de contrer les effets de l’Alzheimer avant sa progression.

« La clé est de prévenir le processus de la maladie pour éviter qu’il n’aille trop loin. Ce que nous voulons d’un médicament préventif contre l’Alzheimer, c’est qu’il réduise le bêta amyloïde, tout en demeurant sécuritaire à long terme », explique le Dr Martin Sadowski, auteur principal de l’étude et professeur au NYU Langone Medical Center.

D’autres essais sont à prévoir pour tester plus amplement les bienfaits du 2-PMAP.

Les résultats de cette plus récente étude ont été publiés dans la version en ligne des Annals of Neurology.

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Les prunes contribueraient à la perte de poids

Les prunes possèdent plusieurs bienfaits reconnus pour la santé et permettraient également de favoriser une perte de poids, de façon directe ou indirecte, rapporte MedicalNewsToday.

C’est une nouvelle étude conduite par des chercheurs de l’Université de Liverpool qui mène à ce constat, alors que celle-ci conclut que l’ajout de prunes dans l’alimentation et au sein d’un régime permet une plus grande perte de poids.

Les chercheurs de l’Institute of Psychology, Health and Society de l’Université de Liverpool ont testé l’impact de l’ajout de prunes au régime alimentaire chez 100 patients considérés comme obèses, sur une période de 12 semaines.

En analysant plusieurs facteurs externes et en déterminant les effets des prunes sur le métabolisme, les chercheurs sont parvenus à la conclusion que ces fruits permettent bel et bien de favoriser une perte de poids. Les résultats auraient été particulièrement probants lors des quatre dernières semaines de l’essai.

« Il s’agit des premières données qui démontrent une perte de poids et aucun effet secondaire lié à la consommation de prunes dans le cadre d’un programme de contrôle du poids », lance le Dr Jo Harrold, qui dirige l’étude.

En contrepartie, les fruits séchés ne sont pas systématiquement suggérés par les spécialistes dans le cadre d’un régime pour perdre du poids, même s’ils permettent une plus grande satiété, rappelle en terminant cette même source.

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Autre étape de franchie dans le traitement personnalisé du cancer

De plus en plus de spécialistes estiment qu’à défaut de trouver une cure générale pour tous les cas de cancers, il est probable qu’il faille se tourner vers un concept de traitement individuel, spécifique à chaque cas et chaque patient.

Top Santé rapporte le dépôt d’une nouvelle étude en la matière, qui vante elle aussi, à la suite d’essais, les mérites du traitement personnalisé.

Chaque patient et chaque tumeur possédant leur propre profil moléculaire, plusieurs chercheurs croient que l’avenir en matière de traitement du cancer se trouve dans cette démarche.

L’Institut Curie, qui publie cette plus récente étude sur le sujet afin d’effectuer un bilan de ce que les spécialistes appellent « l’essai Shiva », abonde dans le même sens.

« Sur les 100 premiers patients recrutés, la biopsie a pu être effectuée avec succès chez 95 % d’entre eux. Concernant la recherche de mutations, d’amplifications de gène et le dosage des récepteurs hormonaux, un résultat a pu être obtenu dans respectivement 66 %, 68 % et 92 % des cas. Au final, une thérapie ciblée a pu être administrée dans 38 % des cas, et le délai entre la biopsie et la décision thérapeutique a été de 26 jours en moyenne, soit moins de quatre semaines », résume le Dr Christophe.

« L’essai Shiva » a été effectué sur 100 patients au total. On souhaite maintenant poursuivre les recherches en augmentant le nombre de sujets à 900 patients, et ainsi améliorer les résultats de ces essais préliminaires.

D’autres résultats sont attendus d’ici deux ans (2016).

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Découverte d’un lien entre le thé vert et la prévention du cancer

Plusieurs spécialistes mentionnent depuis un bon moment les présumées vertus du thé vert en prévention du cancer, mais peu d’études sont venues établir ce lien de façon directe et scientifique.

C’est pourtant le cas d’une nouvelle étude sur le sujet, rapportée par MedicalNewsToday, qui explique le lien entre la consommation de thé vert et le ralentissement des cellules cancéreuses, notamment dans certains cas de cancer du pancréas.

L’étude du Los Angeles Biomedical Research Institute (LA BioMed) confirme également les capacités du thé vert à ralentir un cancer déjà diagnostiqué.

Le Dr Wai-Nang Lee et son équipe sont parvenus à établir que l’agent biologique EGCG du thé vert change littéralement le métabolisme du cancer du pancréas et de ses cellules, en s’attaquant à une enzyme critique de ce type de cancer.

L’étude ne confirme pas seulement les propriétés du thé vert en matière de lutte au cancer, mais permettrait également de confirmer que le nerf de la guerre contre la maladie se situe dans le système métabolique et dans les mécanismes moléculaires.

Les conclusions de l’étude du Dr Lee et de son équipe sont publiées et dans le journal Metabolomics.

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Des grossesses contagieuses chez les amies de longue date

Certaines grossesses seraient souvent « contagieuses » chez certaines femmes, rapporte The National Library of Medicine, alors qu’une nouvelle étude intéressante sur le sujet vient d’être publiée.

Les chercheurs italiens de l’Université de Milan estiment que pour les femmes qui voient une de leurs amies de longue date tomber enceinte, les risques de celles-ci de tomber enceinte seraient de beaucoup multipliés.

« Notre étude démontre que “l’effet amie” a une forte et significative influence sur les femmes. Il est intéressant de noter que les amies du secondaire peuvent jouer un rôle important dans les décisions de fertilité bien longtemps après la fin de l’école », explique le coauteur de l’étude, Nicoletta Balbo.

Balbo et son équipe ont étudié et sondé près de 2000 femmes américaines sur une période de près de vingt ans, entre 1990 et 2009.

Du côté des hommes, cependant, il semble qu’il soit beaucoup plus difficile de tracer de telles corrélations, notamment parce que les données sont plus difficiles à recueillir, selon les chercheurs milanais.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans l’American Sociological Review.