Une nouvelle étude en provenance de Houston, aux États-Unis, affirme qu’il y a un lien à tracer entre le smog retrouvé dans plusieurs grandes villes et plusieurs cas de crises cardiaques.
C’est ce que dévoile The National Library of Medicine, alors que l’étude parle d’un risque de crise cardiaque augmenté de 5 % dans les zones où l’air est le plus pollué.
Les niveaux d’ozone sont aussi une donnée importante avancée par les chercheurs américains. Les risques seraient d’autant plus vérifiables chez les hommes et les gens de plus de 65 ans.
« Le but ici est de sauver des vies. Nous aimerions contribuer à un système d’alerte plus raffiné pour prévenir les gens à risque lorsque l’air devient très pollué. Les alertes actuelles ne sont peut-être pas suffisantes. En même temps, nous voulons améliorer notre compréhension des coûts de la santé reliés à la pollution. », résume avec brio Katherine Ensor, professeur à l’Université Rice.
Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs se sont basés sur les chiffres analysés dans leur propre ville, Houston, et ont pu vérifier plusieurs liens entre les périodes de chaleur intense et de smog, et plusieurs cas de troubles cardiaques.