Catégories
Uncategorized

Cancers pédiatriques : les chercheurs se rassemblent pour trouver une solution

Le St. Jude Children’s Research Hospital aux États-Unis, en collaboration avec l’Université de Washington, a décidé de partager le génome complet de 260 enfants atteints de cancer avec les chercheurs du monde entier désirant participer à l’avancement de la recherche pour les cancers pédiatriques.
 
« Ce travail va apporter des informations sur ce que sont les tumeurs et les altérations qui les caractérisent. On va pouvoir identifier leur talon d’Achille », se réjouit le Pr Gilles Vassal, directeur de la recherche clinique à l’Institut Gustave-Roussy (IGR, Villejuif), au journal Le Figaro.
 
Ainsi, pour mieux comprendre la provenance et l’agressivité de certains cancers, et aussi dans le but de prescrire un traitement personnalisé et ciblé pour chacun et multiplier les chances de guérison et de survie, ce partage de données à l’échelle internationale tentera de pointer du doigt les causes génétiques des cancers restant inaccessibles et d’identifier le génome propre à chaque enfant malade.
 
Bien que la science et les outils de recherche se soient grandement améliorés au cours des dernières années, les mutations génétiques sont malheureusement à l’infini et compliquent le scénario.
 
« Lorsque les mutations sont rares, le seul moyen de les repérer est de mettre en commun un maximum de données », affirme le professeur.
 
Rappelons que selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire du 28 décembre 2010, les leucémies (29 %), les cancers du cerveau (23 %) et les lymphomes (12 %) sont les cancers pédiatriques les plus répandus.
 
Catégories
Uncategorized

Découverte d’un gène responsable des formes précoces d’Alzheimer

Ce sont du moins les résultats d’une recherche publiée dans la revue Molecular Psychiatry du 3 avril.

Ce gène, qui s’appelle le SORL1, régule la production de peptide β-amyloïde impliquée dans la maladie. En fait, au lieu de réguler la production de cette substance, les mutations du SORL1 favorisent sa fabrication dans l’organisme.

Lorsqu’il y a sous-expression de SORL1, il y a une augmentation de peptide β-amyloïde, qui s’accumule de façon extracellulaire dans des zones précises du cerveau. C’est ce qui cause les formes précoces de la maladie d’Alzheimer.

Ce phénomène de mutation n’est cependant pas généralisé. Ce ne sont pas tous les patients souffrant d’Alzheimer précoce qui l’ont.

On ne sait toujours pas comment ces mutations génétiques sont transmises au sein des familles atteintes par la forme précoce de la maladie.

Rappelons qu’il semblerait que certains exercices pour entraîner la mémoire pourraient être susceptibles de retarder l’apparition des premiers symptômes de la maladie d’Alzheimer. Il faut cependant se méfier de ceux vendus en ligne, puisque leur efficacité est remise en question.

Catégories
Uncategorized

Le post-partum relié aux difficultés d’allaitement

Les informations sont rapportées par psychcentral.com. Une recherche effectuée à l’Université de la Caroline du Nord – Chapel Hill confirme le rapport entre le post-partum et les difficultés reliées à l’allaitement.

Stephanie Watkins, qui poursuit son doctorat en épidémiologie, est à la source de cette étude. « Nous avons constaté que les femmes mentionnant qu’elles n’aiment pas l’allaitement ont 42 % plus de chance d’expérimenter une dépression post-partum, comparativement aux femmes qui aiment allaiter ».
 
Les résultats, publiés dans le journal Obstetrics & Gynecology, informent que la causalité allaitement-dépression est beaucoup plus répandue qu’on aurait pu le croire. Les chercheurs ayant participé à l’étude souhaitaient déterminer l’étendue du phénomène, au-delà des informations cliniques. Ce sont 2 586 femmes souffrant du post-partum qui ont été soumises au questionnaire.
 
En résumé, les nouvelles mères qui affirment ne pas aimer l’allaitement ont près d’une fois et demie plus de chance d’être dépressives deux mois après l’accouchement. Quant aux femmes qui ont rencontré des problèmes pour allaiter, elles ont près de 2 fois plus de chance d’être dépressives.
 
Les spécialistes sont catégoriques. Une femme qui rencontre ce problème après l’accouchement et qui se lève en se disant « Je ne pourrai pas passer une autre journée avec cette difficulté » doit immédiatement en parler à leur médecin et être vue par un thérapeute, en prévention.
 
Catégories
Uncategorized

Incontinence urinaire et post-partum vont de pair

Des données fournies par une étude canadienne affirment que l’incontinence urinaire, lorsqu’elle se poursuit après la grossesse, a une incidence majeure sur l’état dépressif menant au post-partum.

Selon magicmaman.com, les résultats de l’étude, menée auprès de près de 2 000 jeunes mères, apportent une toute nouvelle dimension à la causalité de la dépression post-partum. En tout, 5 facteurs prédominants sont ressortis de la recherche.
 
La place d’importance prise par l’incontinence urinaire a d’ailleurs étonné les chercheurs : « L’incontinence reçoit bien trop peu d’attention d’une manière générale et en tant que facteur de dépression post-partum ».
 
Ces pertes urinaires surviennent normalement au dernier trimestre de la grossesse et sont dues au poids du bébé, au relâchement des tissus et à l’imprégnation hormonale. Elles se produisent principalement lors d’éternuements, de rires ou d’efforts physiques.
 
Considérant son impact majeur sur la dépression post-partum, il est donc important d’en faire part à votre médecin, surtout si elle se produit en début de grossesse.
 
Les autres facteurs à tenir en compte sont le jeune âge de la future mère, le manque de soutien à l’allaitement, une nouvelle hospitalisation et l’état de santé à la suite de l’accouchement.
 
Catégories
Uncategorized

Un débalancement sensoriel responsable des crises de l’enfant

Un bébé qui pleure sans arrêt et qui devient rigide dès qu’on le prend, un enfant qui pique une crise parce qu’il porte un chandail de laine ou un adolescent qui se renferme et devient incapable de participer à un sport quelconque… Il se peut que ces crises soient le reflet de préférences personnelles, mais il peut être utile de pousser la réflexion plus loin. Il se pourrait qu’il s’agisse d’un désordre du système d’intégration sensoriel.

Nos 5 sens, qui agissent à priori pour nous prévenir d’un danger potentiel (odeur de fumée, frisson, chaleur trop intense), peuvent être dysfonctionnels et puissants. C’est encore plus vrai lorsque nos périodes aux aguets se prolongent, créant une anxiété injustifiée et le retrait de tout contact avec les situations qui déclenchent ces crises sensorielles.
 
Selon independent.ie, cette théorie est de plus en plus répandue depuis son avènement, proposé par Jean Ayres dans les années 1960. Le désordre d’intégration sensorielle se manifeste dès la jeune enfance et peut s’accroître avec les années. Une technique de « pressothérapie » a été développée depuis, mais nécessite une application rigoureuse (chaque 2 heures) pendant une période déterminée.
 
Bien que des recherches scientifiques n’aient pas encore prouvé le fondement et l’existence réelle de ce désordre, de plus en plus de thérapeutes s’entendent pour dire qu’il est à l’origine de plusieurs comportements dépressifs.
 
Catégories
Uncategorized

Ne vous privez pas d’inviter bébé à dormir dans votre lit

Qui n’a pas entendu sa mère ou ses proches lui recommander de ne pas aller chercher bébé pour dormir contre lui, alors qu’il semble en avoir besoin? Il est rassurant de savoir qu’il est possible pour maman de partager son lit avec son jeune enfant, sans qu’il y ait d’impact négatif quant à son développement social et intellectuel.
 
À l’École universitaire de médecine de Stony Brook de New York, Lauren Hale a mené une étude avec son équipe auprès de 944 mères ayant partagé leur lit avec leur bambin entre l’âge de 1 et 3 ans.
 
Selon Hale, il s’agissait de peaufiner des études effectuées ultérieurement, mais auprès de familles pauvres ou de minorité visible, celles-ci n’ayant pas été tenues en compte dans les premières recherches.
 
« Les parents peuvent choisir cette pratique si c’est ce qui est le mieux pour la famille et pour le sommeil de chacun », révèle Lauren Hale. « L’étude démontre clairement qu’il n’y a aucun ou très peu d’impact sur le développement de l’enfant ».
 
Selon Canada.com, à la suite de l’étude, les enfants ont été suivis à l’âge de 5 ans afin de déterminer si un quelconque retard ou conséquence négative découlait du fait d’avoir partagé le lit des parents.
 
Confirmant les résultats d’études précédentes, heureusement, rien n’a été détecté.
 
Catégories
Uncategorized

Des gènes pouvant prévenir la leucémie

Science Daily nous apprend qu’une nouvelle recherche offre des résultats concluants quant à la possibilité de prévention de la leucémie chez les enfants. Il s’agit d’une découverte faite par des scientifiques de l’Université Western Ontario.
 
La leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) est un cancer du sang qui se développe principalement chez les enfants en bas âge. Cette maladie est fréquemment associée à des mutations génétiques ou une anormalité des chromosomes qui surviennent pendant la grossesse, chez l’embryon ou plus tard dans le développement du fœtus.
 
Le responsable de cette étude, Rodney DeKoter, a trouvé deux gènes essentiels à la prévention de la cellule B, la forme la plus commune de la LAL chez les enfants (80 % des cas). Il s’agit des gènes PU.1 et Spi-B, qui agissent à titre de suppresseurs de la tumeur (cellule B).
 
« Vous pouvez comparer les cellules PU.1 et Spi-B à des freins sur une voiture. Si les freins principaux lâchent (PU.1), vous avez toujours le frein d’urgence (Spi-B). Sans ces deux freins, la voiture accélère et perd le contrôle », explique DeKoter.
 
Rodney DeKoter espère que cette recherche s’avèrera une alternative aux traitements toxiques administrés aux enfants, comme la chimiothérapie agressive.
 
Catégories
Uncategorized

L’alcool pendant la grossesse serait bénéfique pour l’enfant

Il s’agit, selon reporternews.com, d’une première étude menée par des chercheurs australiens, puis d’une seconde recherche publiée dans le journal de l’Académie américaine de psychiatrie pour enfants et adolescents.

Les spécialistes australiens ont fourni les renseignements à la suite de l’étude de cas de 2 300 enfants âgés de 2 à 14 ans dont la mère buvait modérément pendant la grossesse (2 à 6 consommations par semaine). Il semble que ces enfants étaient plus équilibrés émotionnellement que ceux nés d’une mère qui s’était abstenue de tout alcool pendant la grossesse.
 
La seconde étude a été menée auprès de 11 500 enfants nés de mères qui consommaient légèrement pendant leur grossesse, soit de 1 à 2 consommations par semaine. Ces enfants ont obtenu des scores plus élevés aux tests cognitifs soumis.
 
La publication de ces données offense plusieurs corps médicaux. « On dirait plutôt une étude psychologique, et non une étude médicale », rapporte Edward Holt, obstétricien à Abilene. Un pédiatre du même institut, Justin Smith, se range du même côté, comme plusieurs autres collègues.
 
« Il n’y a aucune étude définitive et concluante à propos de la consommation d’alcool chez les femmes enceintes. Celle-ci ne fait pas exception », affirme Smith. « Le mot d’ordre demeurera le même, c’est-à-dire de conseiller l’abstinence de consommation, plutôt que de risquer la santé de la patiente et de l’enfant », poursuit le pédiatre.
Catégories
Uncategorized

Investissement d’un million pour la recherche sur les bleuets

Depuis qu’on a démontré que les bleuets avaient de nombreux antioxydants, leur popularité ne fait que s’accroître, si bien que les producteurs québécois et ceux du Nouveau-Brunswick vont augmenter leur production, notamment en raison de la recherche sur leurs propriétés anti-inflammatoires.
 
Le ministre fédéral Keith Ashfield a annoncé un investissement d’un million de dollars pour la recherche et le développement de nouveaux produits à base de bleuets.
 
John Argall de BioAtlantech dirigera les recherches. Les propriétés anti-inflammatoires des bleuets pourraient aider à réduire la progression de maladies dégénératives comme l’Alzheimer et le Parkinson.
 
« On va chercher à développer des produits qui représentent plus le bleuet dans son état naturel, pas à l’intérieur d’un muffin ou d’un aliment qui est moins sain. L’inflammation, c’est à la base de pratiquement toute maladie, comme le diabète ou l’obésité », souligne M. Argall.

On souhaite également ouvrir le marché à l’international.

Catégories
Uncategorized

L’allaitement diminue les risques de mort subite du nourrisson

Babycenter.com révèle que l’édition de juillet de la revue Pediatrics contient une nouvelle étude sur la corrélation entre le syndrome de mort subite du nourrisson et l’allaitement. Ainsi, les mères qui donnent le sein à leur enfant, même sur une courte période, réduisent les risques de mort subite.

Ce syndrome, largement étudié à travers les différents corps médicaux et scientifiques, demeure en partie énigmatique.
 
Néanmoins, à la suite de l’analyse de 18 études complètes sur le sujet, le D. Hauck et son équipe ont été en mesure d’établir la relation directe entre l’allaitement et les risques de mort subite du nourrisson. Les éléments contenus dans le lait maternel renforcent naturellement le système immunitaire du bébé.
 
Les données consultées proviennent d’une multitude de pays et comprennent une grande variété de populations et de contextes socioéconomiques. Ce syndrome mystérieux se retrouve en majeure partie chez les bébés de 2 à 4 mois.
 
Ainsi, les spécialistes recommandent fortement que la mère offre le lait maternel jusqu’à 6 mois et, idéalement, fasse ainsi la première année de vie de l’enfant en évitant toute autre sorte de lait. Il va de soi que d’autres facteurs connus, comme la fumée secondaire, les matelas trop mous ou la prématurité, sont à considérer.