L’hormone de l’amour peut-elle venir en aide aux personnes aux prises avec des troubles alimentaires comme l’anorexie? C’est ce que suggère une nouvelle étude rapportée par The National Library of Medicine, alors que des chercheurs britanniques ont testé une hormone appelée l’ocytocine sur des patients souffrant d’anorexie.
L’étude s’est effectuée avec un groupe test de 64 sujets, dont 31 ont reçu de l’ocytocine ou un placébo. 33 personnes constituaient le groupe test de sujets « sains », c’est-à-dire sans trouble alimentaire.
Les résultats sont étonnants, alors qu’une série d’images proposée aux patients a démontré que ces derniers semblaient moins concentrés sur les aspects négatifs de la nourriture et moins anxieux qu’à l’habitude.
L’hormone associée au plaisir et au sentiment amoureux pourrait donc bel et bien aider les personnes anorexiques, croit Janet Treasure, auteure principale de l’étude.
« C’est une recherche préliminaire avec un petit nombre de participants, mais il est grandement excitant de voir le potentiel de ce traitement. On aura besoin d’essais plus larges avant d’entamer des changements dans la manière dont les patients sont traités », explique Mme Treasure.
Les résultats de l’étude britannique ont été publiés dans le journal Psychoneuroendocrinology.