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Des masques personnalisés pour la reconnaissance faciale

La société de San Francisco FaceIDMasks a développé une technologie qui lui permettra d’imprimer une partie de votre visage sur votre masque de protection, et ainsi utiliser le système de reconnaissance faciale de votre téléphone sans avoir à vous découvrir le visage.

Tous les systèmes de reconnaissance faciale ne fonctionnent pas de la même façon, que vous utilisiez un iPhone, un Samsung, un téléphone Google ou autres. Certains systèmes scannent votre visage en 2D, d’autres en 3D. Les systèmes 3D sont ceux utilisés entre autres pour les applications bancaires qui nécessitent plus de sécurité.

FaceIDMasks offrira bientôt un service qui, selon leurs dires, permettra de faire fonctionner les deux systèmes. La société prend les réservations en ligne, mais attend pour démarrer ses livraisons que la pénurie de masques N95 soit terminée.

Pour commander son masque au coût de 40$ (US) l’unité, vous devez prendre une image de votre visage, de préférence à la lumière du jour pour un meilleur résultat, et la télécharger sur le site. Un masque et les élastiques à votre image seront imprimés. Le masque vous sera livré dès que possible.

Pour les plus craintifs d’une arnaque, il est donc conseillé d’attendre que les livraisons soient débutées avant de payer. Il est possible de demander d’être tenu au courant sur le site du début des livraisons.

Photo : FaceIDMasks

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Des chercheurs découvrent pourquoi certains enfants autistes ont du mal à reconnaître les visages

Une nouvelle étude a utilisé de nouvelles techniques de neuro-imagerie pour analyser une partie du cerveau chez 15 autistes, ainsi que chez 15 sujets « neurotypiques ».

Cette partie de la grosseur d’un bleuet, située derrière l’oreille droite, est appelée « zone fusiforme des visages », parce qu’elle permet de reconnaître les traits faciaux qui distinguent les individus les uns des autres.

Plus les participants TSA de l’étude avaient des déficits sévères sur le plan des comportements, plus les neurones de leur zone fusiforme des visages étaient réglés de manière grossière. En contraste, les neurones des sujets qui n’étaient pas autistes étaient beaucoup plus précis et réglés de manière fine.

« Lorsque le cerveau interprète des visages, il faut que les neurones répondent de manière sélective, afin que chacun d’entre eux puisse reconnaître différents aspects de visages individuels. Les neurones doivent être très précis pour comprendre ce qui n’est pas pareil d’un visage à un autre. »

« Si vos neurones n’arrivent pas à effectuer cette tâche, c’est certain que c’est plus difficile de comprendre qui est en train de vous parler, et quelle est son expression faciale, ce qui limite l’interaction sociale », a noté l’auteur de l’étude, le professeur de neuroscience Maximilian Riesenhuber, cité par Medical News Today.

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Des scientifiques utilisent les Pokémon pour tester la reconnaissance faciale

La théorie des chercheurs remettait en question la notion répandue dans le monde de la science sur la reconnaissance facile, voulant que les êtres humains utilisent une région spécifique du cortex cérébral pour reconnaître les visages, un processus extrêmement sophistiqué qui requiert sa propre zone du cerveau.

Tom et Karin James, les auteurs de l’étude, ont plutôt prouvé que la reconnaissance faciale n’appartenait pas à un processus spécifique, mais faisait partie d’un système généralisé de reconnaissance au niveau de notre cerveau, selon Science Daily. Toutefois, les êtres humains développent pour les visages une expertise beaucoup plus grande que pour tout autre objet.

Pour prouver leur théorie, les chercheurs ont fait passer un test de résonnance magnétique à 23 enfants : 10 qui étaient des passionnés de Pokémon, et 13 qui ne l’étaient pas. Durant le test, les enfants ont regardé des visages, des cartes de Pokémon qui représentaient des objets, et d’autres qui représentaient des personnages.

Le cerveau des enfants experts de Pokémon a réagi de la même façon aux cartes de personnages de la série animée et aux visages humains, ce qui n’était pas le cas des enfants non experts, qui ont réagi de la même façon aux cartes de personnages et d’objets, sans stimuli dans la région du cerveau qui traite les visages.