Une recherche menée par le Dr Robert Jones, du Duke Clinical Research Institute, auprès de 1 000 patients vient de démontrer les risques que comporte la reconstruction chirurgicale ventriculaire (RCV).
Ce type de chirurgie, qui vise à traiter l’insuffisance cardiaque, consiste à replier sur elle-même la partie cicatrisée du ventricule endommagé pour que le coeur puisse battre de façon plus efficace.
À la suite des travaux, les chercheurs concluent que la RVC ne diminue pas le taux de mortalité chez les patients et le taux d’hospitalisation. En effet, 28 % des participants ayant subi un pontage coronarien sont décédés, tandis que le groupe du RVC a enregistré un taux de mortalité de 27 % après la chirurgie.
« Nous avons conclu qu’il n’y avait aucun avantage à procéder à la RCV chez les patients qui ont participé à l’essai STICH », a indiqué le Dr Jean-Lucie Rouleau, qui a participé à l’étude.