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Les conducteurs ne regardent pas la route 10 % du temps

Les National Institutes of Health publient des statistiques éloquentes en matière de sécurité routière, et confirment que les distractions sont si nombreuses au volant que la grande majorité des conducteurs ne regardent plus la route une fois sur dix.

10 % du temps de conduite serait donc accordé à « autre chose » qu’à conduire, selon l’étude proposée, des statistiques démontrées par une équipe de chercheurs des NIH et de Virginia Tech.

Les chercheurs en sont arrivés à cette moyenne après avoir testé des conducteurs au volant sur une période donnée, à l’aide de technologies comme la vidéo et des capteurs sensoriels.

Du nombre des activités préférées des conducteurs, on retrouve le fait de texter, composer un numéro, manipuler divers objets et manger, et cela affecte d’une manière ou d’une autre l’acuité au volant.

On note que les dangers sont plus élevés lorsqu’il s’agit de jeunes conducteurs moins expérimentés, mais les conclusions touchent l’ensemble des automobilistes présents sur les routes, semble-t-il.

Les adolescents ont tout bonnement plus de risques de causer un accident en effectuant les mêmes actions que leurs aînés, en raison d’un manque d’expérience et de routines de conduite moins établies.

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Faire du sport… en le regardant?

Super nouvelle pour les sportifs de salon et les gérants d’estrade par excellence, alors que Top Santé rapporte une étude qui semble affirmer que le simple fait de regarder un match de sport à la télévision serait considéré comme une activité physique en soi.

Impensable? Supercherie?

Selon le professeur Vaughan Macefield, il n’en est rien. En fait, le spécialiste basé à Sydney, en Australie, publie une recherche dans le magazine Frontiers in Autonomic Neuroscience qui stipule que « d’observer des images de sportifs en activité augmente l’activité musculaire, le rythme cardiaque, la respiration, la circulation sanguine, l’activité du système nerveux central et même la transpiration, des paramètres physiques normalement constatés sur des personnes en train de faire du sport ».

Le professeur a pu en arriver à de telles conclusions en installant une dizaine de sujets confortablement, puis en leur proposant tour à tour des images calmes, puis celles d’un match de sport enlevant.

En mesurant les réactions biométriques et électriques des sujets de l’étude, Macefield conclut que « les changements enregistrés étaient faibles, mais ils correspondaient aux réponses physiologiques à la pratique d’un exercice physique. Nous savons que le système nerveux sympathique, responsable du rythme cardiaque, des glandes salivaires ou encore des vaisseaux sanguins, accroit son activité lors de l’activité physique. Nous avons montré que son activité augmente également lorsque vous regardez une scène d’activité physique, comme si vous courriez vous-même ».

Incroyable, non? Cela dit, cette démonstration ne vous fera en rien perdre les calories ingérées en vous goinfrant devant un match de votre équipe préférée ni ne vous fera des abdos d’enfer, mais s’avère un baume sur le coeur des amateurs de sports professionnels télévisés.