Une équipe de l’Université d’Alabama à Birmingham, aux États-Unis, mentionne qu’un régime hypocalorique prolonge la durée de vie des cellules humaines.
Selon le journal FASEB, un plus petit apport calorique durant les repas prolongerait la vie. Une dizaine d’espèces d’êtres vivants ont été soumises à cette expérience et celles qui avaient une alimentation pauvre en glucose vivaient plus longtemps.
Selon les chercheurs, ce phénomène ne serait pas dû à une mutation génétique, mais plutôt à une expression des gènes.
Pour cette recherche, on a utilisé des cellules de poumons humains saines et d’autres précancéreuses. Les deux cultures ont reçu une solution nutritive pauvre en glucose. On a constaté que les cellules saines avaient une longévité accrue et que plusieurs cellules précancéreuses étaient mortes en recevant cette solution nutritive.
L’activité des gènes a été étudiée de la même façon pour obtenir des résultats similaires. Les enzymes prolongent la vie des télomères, les activent et provoquent ensuite un sommeil du gène p16 qui ralentit habituellement leur croissance. Ce phénomène se résulte donc en une longévité plus grande.
Ceci donne donc un nouvel espoir dans l’approche du prolongement de la vie humaine, mais surtout dans la prévention du cancer et d’autres maladies.