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Du chocolat aux champignons et sans sucre?

Le nouveau chocolat aux champignons de la société Mycotechnology, basée au Colorado, est loin d’être disponible sur le marché. Encore à l’étape des tests en laboratoire, des scientifiques sont en train d’analyser leur technique de fermentation avec des champignons Reishi sur les fèves de cacao.

Cette méthode est censée diminuer l’amertume et donc le besoin d’ajouter du sucre, explique Top Santé. Est-ce que les tablettes de chocolat seront aussi bonnes au goût? Pour le moment, impossible de le savoir.

La méthode de fermentation par les champignons Reishi – une sorte de champignon qui consomme les sucres, digère les composés amers et enlève l’acidité des graines – s’appelle Mycosmooth. C’est le docteur Brooks Kelly qui l’a mise au point il y a 30 ans.

En 2013, avant d’être appliquée au chocolat, Mycosmooth a démontré ses talents sur les grains de café. James Longan, directeur de la production chez MycoTechnology, explique que la méthode de fermentation Mycosmooth est complètement biologique : « Riches en bêta-glucanes, des molécules qui stimulent le système immunitaire, les Reishi apportent un effet bénéfique aux fèves ».

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Un champignon contre le cancer de la prostate

Une récente étude publiée dans la revue Molecular Biology Report dévoile les vertus d’un champignon rare, que les Chinois utilisent depuis des siècles dans la médecine traditionnelle.

Les scientifiques ont identifié une molécule contenue dans ce champignon, le reishi ou Ganoderma lucidum, qui favorise la lutte contre « la prolifération des cellules cancéreuses » de la prostate.

Selon le docteur Ben Zion Zaidman, le reishi agit sur les « récepteurs androgènes qui jouent un rôle central dans le développement de cette forme de cancer à son stade initial ».

Bien que son origine remonte à plusieurs siècles, ce n’est que depuis les années 1970 que des chercheurs japonais ont réussi à cultiver le reishi qui préfère se développer sur des arbres en décomposition comme les pruniers sauvages ou les chênes.

Cette percée médicale laisse donc entrevoir une lueur d’espoir pour le traitement de ce type de cancer qui touche annuellement 543 000 hommes à l’échelle mondiale.