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Un programme scolaire contre l’intimidation chez les enfants

Grâce à l’application de ce programme scolaire soutenu par le Département américain de l’éducation, les enseignants des écoles primaires ont signalé que le comportement de leurs élèves affichait moins d’actes d’agression, de taquineries et de rejet.

Bien que les résultats soient modestes et minimes pour une première expérience, les auteurs de l’étude américaine ont dévoilé au site Reuters Health qu’il ne fallait surtout pas attendre l’arrivée des enfants au secondaire pour les éduquer en matière d’intimidation, car il est souvent déjà trop tard.

Le programme, qui comporte quelques jours de formation pour les enseignants et le personnel scolaire, des affiches et du matériel, peut coûter environ 1000 $ à une école.

Après avoir recueilli des données d’enseignants pendant quatre ans dans différentes écoles qui utilisaient le programme ou non, les chercheurs ont constaté que des changements se sont produits dans les écoles pratiquant le programme. Selon eux, tout repose sur la façon dont la gestion et la discipline sont établies dans les écoles.

L’intimidation est devenue un problème de plus en plus saillant pour les enfants d’âge scolaire, et dans de rares cas, certaines victimes vont jusqu’à se suicider.

Une étude de Reuthers Health a démontré que l’intimidation au moyen de messages texte touchait 8 % des enfants en 2008 et ne cesse d’augmenter depuis les dernières années.
 

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Adieu immunosuppresseur?

Une étude préliminaire de l’Université de San Fransico en Californie a prouvé que parmi 20 enfants ayant besoin d’une transplantation, 12 d’entre eux ont réussi à conserver la fonction du greffon normale sans la prise de médicaments immunosuppresseurs, et ce, pendant au moins un an.

Les sept patients qui ont développé un rejet du greffon aigu ou limite ont complètement récupéré en recommençant la prise de médicaments, mais la dose a pu être rapidement diminuée, voire éliminée, peu de temps après la réaction.

Les chercheurs écrivent : « Bien que l’arrêt du traitement immunosuppresseur chez les receveurs d’allogreffe de foie peut précipiter le rejet, la plupart des épisodes sont réversibles, sans conséquence à long terme. On peut ainsi minimiser la dose qui peut rendre les enfants à risque de dysfonction rénale, infections opportunistes, cancer et autres problèmes ».

Alors que des études antérieures laissaient croire que seuls 20 % des enfants greffés réagiraient bien sans immunosuppresseurs, 60 % comme taux de réussite a agréablement surpris les scientifiques.

L’élimination des immunosuppresseurs n’a octroyé aucune infection, décès ou perte du greffon, ce qui suggère que le retrait du médicament est possible pour tous les enfants.

L’étude se poursuit afin de savoir combien de temps les enfants peuvent tenir le coup sans immunosuppresseurs ou autres médicaments.

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L’amitié entre les enfants

Une étude de l’Arizona State University a démontré qu’un enfant aura plus de difficultés à entrer en contact avec les autres et à créer des liens d’amitié s’il souffre d’anxiété.

Précisément, on a remarqué, après avoir suivi 2 500 enfants, que ceux pouvant être décrits comme des « anxieux solitaires » bâtissaient leurs relations très différemment des autres. Ces enfants vivaient d’ailleurs du rejet.

Ils vivraient en fait des expériences contraires. Ils souhaiteraient interagir avec les autres enfants, mais cette idée engendre chez eux de l’anxiété, d’où la difficulté à créer ce contact.

D’autre part, les enfants que l’on considère comme asociaux ont une faible approche, mais n’ont pas de frein quant à le faire. S’ils sont peu enclins à créer un contact avec les autres, cela ne les rend pas anxieux.

On a par ailleurs remarqué, dans le cadre de cette étude, qu’avoir des amis stables aidait les enfants à ne pas devenir victimes des autres. Cet apport de l’amitié semble tout aussi valable pour les enfants qui vivent du rejet que pour ceux qui n’en font pas l’objet.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dans Child Development.

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L’importance du sentiment d’appartenance chez les enfants vivant avec un handicap

La Dre Nancy Spencer-Cavaliere, une spécialiste de l’activité physique adaptée de l’Université de l’Alberta, a présenté les résultats d’un sondage réalisé auprès d’enfants vivant avec un handicap.

Elle les a questionnés sur la façon dont se déroulaient différentes activités, tels les sports d’équipe, la récréation et les vacances, sur comment ils y prenaient part.

Les résultats parus dans Adapted Physical Activity Quarterly nous apprennent sans surprise l’importance du sentiment d’appartenance au groupe et d’être accepté tel qu’il est pour l’enfant handicapé.

Le sentiment de rejet est bien sûr une chose assez courante, tout comme l’impression que ce sont les autres qui décident s’ils peuvent jouer avec eux ou non.

Le sondage de Mme Spencer-Cavaliere a aussi fait voir que ces enfants avaient tendance à répondre aux questions en utilisant la troisième personne, en proposant une théorie d’un enfant fictif au lieu de parler tout de suite d’eux-mêmes.

La période de récréation peut finalement être un réel défi pour eux, car ils souhaitent être reconnus comme des participants légitimes, qui ne devraient pas quémander pour faire partie du jeu.

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Greffe d’une trachée réussie

Claudia Castillo est la première patiente au monde à avoir subi avec succès une greffe de trachée, cultivée à partir de cellules souches adultes, ce qui élimine complètement le risque de rejet.

Cet exploit médical, réalisé à la mi-juin, est l’oeuvre de chirurgiens espagnols, italiens et britanniques.

Depuis quatre ans, Mme Castillo avait de graves problèmes pulmonaires, au point de nécessiter l’ablation de son poumon gauche. Afin d’éviter cette chirurgie risquée, le Dr Paolo Macchiarini et son équipe ont prélevé des tissus de trachée chez une femme décédée, ainsi que des cellules souches de Claudia Castillo. Les cellules prélevées ont ensuite été multipliées afin de créer une nouvelle trachée en laboratoire.

Depuis la greffe, la patiente se porte à merveille et est maintenant capable de monter deux étages et de marcher 500 mètres sans s’arrêter. Elle sera toutefois sous surveillance médicale pendant trois ans, afin de vérifier si la structure en cartilage de la trachée demeure intacte.