Les résultats d’une étude au Pays Basque démontrent qu’il n’y a aucune raison pour que les enfants de parents divorcés aient plus de problèmes que ceux de parents mariés.
Tout cela dépend de la manière dont les parents s’adaptent de façon positive à leur nouvelle situation et évitent les conflits interparentaux, le manque de coparentalité et le climat familial inadapté.
Un questionnaire à remplir par les parents sans la présence des enfants a permis de cerner les principaux comportements problématiques que peuvent vivre les enfants à la suite d’un divorce, soit des syndromes comme l’introversion, la dépression, des problèmes d’attention ou de comportement délinquant.
Il semblerait que la moyenne des enfants de parents divorcés est bien ajustée émotionnellement. A priori, lors de l’annonce d’un divorce, les enfants ont de fortes réactions, mais tout se rétablit par la suite grâce au bon comportement des parents entre eux et le développement d’une saine relation.
Cette thèse pourrait contribuer à créer davantage de programmes de prévention pour promouvoir une meilleure résilience entre les adultes et avec leur progéniture.