La sexsomnie est une forme de somnambulisme rare, mais réelle. Les gens qui en souffrent peuvent avoir des relations sexuelles complètes sans jamais se réveiller. Le problème, c’est qu’ils ne tiennent pas compte de l’envie du partenaire.
Le Figaro rapporte qu’un cas de « viol » pendant le sommeil aurait pu coûter deux ans de prison à un Suédois de 26 ans. Mickael Halvarsson a été accusé en avril dernier d’avoir violé la femme avec qui il passait la nuit. Il a cependant été prouvé qu’il faisait du somnambulisme sexuel.
Le premier cas rapporté ne remonte pas à si loin, en 1996. Il avait été présenté dans le cadre du congrès annuel de l’Association pour l’étude psychophysiologique du sommeil. Or, la sexsomnie remonte quand même au Moyen Âge.
Si les femmes sont surtout portées à la masturbation en sexomnie, les hommes sont quant à eux axés sur la pénétration. On rapporte cependant que tous les actes ont déjà été répertoriés par cette pratique.
Le plus dérangeant dans cette forme de somnambulisme, c’est que certains peuvent être agressifs, voire violents. Plusieurs hommes ont été accusés à tort parce qu’ils avaient agressé des mineures, mais également, de vrais agresseurs ont utilisé cette excuse (sans convaincre la cour) pour se sortir du pétrin.