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Fayolle Jean Junior et Senior en vedette du film Première vague sur la COVID-19

Ça y est, la programmation de la 39e édition des Rendez-vous Québec Cinéma a été dévoilée, jeudi, et c’est avec un enthousiasme débordant qu’on retrouvera notre cher cinéma, qui a malheureusement bien souffert de la pandémie. Le festival, qui aura lieu du 28 avril au 8 mai, présentera plus de 300 films en ligne (un accès avec un passeport virtuel à seulement 35$) et sept soirées Tapis bleu.

Tel qu’annoncé précédemment, c’est Souterrain de Sophie Dupuis qui sera en ouverture des RVQC, tandis que le drame Beans de la cinéaste mohawk Tracey Deer sera en clôture de cette édition 2021. Hygiène sociale, le 13e film de Denis Côté qui a été sélectionné pour le Festival international de Berlin plus tôt cette année, sera présenté en grande première canadienne, tout comme Nulle trace de Simon Lavoie, qui avait ouvert le festival Slamdance en février dernier. Les vieux chums de Claude Gagnon, le documentaire Renaître de François Péloquin et En tête de ligne, premier long métrage de Garance Chagnon-Grégoire et Joëlle Arseneau, auront aussi droit à leur soirée Tapis bleu.

Crédit:Québec Cinéma

Sur la plateforme en ligne, on pourra voir des films sortis dans la dernière année et salués par les critiques, notamment Les nôtres (qui avait ouvert le festival l’an dernier), 14 jours, 12 nuits (qui avait été sélectionné pour représenter le Canada dans la course à l’Oscar du Meilleur film en langue étrangère) ainsi que Nadia, Butterfly.

Ce sera également l’occasion de voir le tout premier long métrage de Kino, dédié à la création de courts métrages depuis plus de 20 ans. Fayolle Jean Junior et Senior, Marie-Sophie Roy, Mathieu Lorain Dignard, Myranda Plourde, Hinde Rabbaj et Alexandre LHeureux tiennent la vedette de Première vague, un tout premier film de fiction québécois sur la pandémie de COVID-19. Au croisement entre la réalité et la fiction, on suit quatre Montréalais durant les 100 premiers jours de confinement.

En plus des longs métrages de fiction, on retrouvera en ligne des courts et moyens métrages (dont À travers les murs, An Alé et Quatrequatrequatre) ainsi que des documentaires (The 108 Journey, notamment) et des films d’animation, mais aussi, pour la toute première fois, des webséries qui feront l’objet d’une compétition officielle. Dans le lot, on compte entre autres Félix, Maude et la fin du mondeRosalie : La comédie musicale ou encore Parfaitement imparfait.

Pour consulter toute la programmation, c’est par ici.

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Le Louvre-Lens fait renaître la cité étrusque de Cerveteri

Le musée du Louvre-Lens s’intéresse à l’art étrusque, notamment à la cité antique de Cerveteri, dont le rayonnement dura plusieurs siècles avant qu’elle ne tomber sous la coupe de Rome en 273 av. J.-C.

Plus de 400 objets (vases peints, coupes, amphores, sarcophages…) sont exposés sur 1800 m2 pour Les Étrusques et la Méditerranée. La cité de Cerveteri. « On a un espace très ouvert, on circule très librement », se félicite Laurent Haumesser, conservateur en chef du Département des antiquités grecques, étrusques et romaines (Dager) du Louvre.

Cerveteri a été redécouverte au XIXe siècle, mais les fouilles ont continué aux XXe et XXIe siècles, et certains objets exposés ont été sortis de terre l’année dernière.

La plupart des vases dans les vitrines de la galerie sont extrêmement bien conservés. « Il y a un état de conservation qui est assez satisfaisant. Tout ce qui relève de l’art funéraire est privilégié puisque les vases sont déposés dans la tombe qui agit comme une sorte de conservatoire », souligne Laurent Haumesser.

« Et pour toutes les pièces qu’on présente il y a des décennies de travail sur la conservation et la restauration. L’emblème, c’est vraiment le sarcophage des Époux », qui date du VIe siècle av. J.-C., ajoute-t-il. Ce sarcophage en terre cuite, représentant un couple allongé, est l’une des pièces majeures de l’exposition.

Le choix chronologique pour l’exposition des oeuvres, principalement du IXe au Ier siècle av. J.-C. « est apparu comme le plus clair pour raconter l’histoire d’une cité. Mais il n’empêche pas une présentation thématique », explique Françoise Gaultier, directrice par intérim du Dager.

« C’est une civilisation qui est un peu absente des manuels scolaires », admet M. Haumesser. Avant d’assurer : « C’est une de ces cultures centrales pour comprendre la Méditerranée antique, il ne faut pas réduire la Méditerranée à Rome et aux Grecs ».

« Cerveteri a joué un rôle particulier comme passeur entre l’Orient, le Proche-Orient et l’Occident. C’était une cité très accueillante, très ouverte aux influences étrangères. Elle a contribué au développement de nos civilisations », renchérit Mme Gaultier.