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Boucar Diouf promouvoit de nouveau la Francophonie à travers le Canada

Boucar Diouf confiait à BUM Interactif Groupe à quel point il avait été surpris par les francophones hors Québec l’année dernière lors des Rendez-vous de la Francophonie.

« On parle souvent des deux solitudes au Canada, mais je dirais qu’il y en a une troisième. Le Québec a lâché les communautés francophones dans le reste du Canada. Pourtant, quand on arrive là-bas, on constate qu’ils écoutent nos émissions. On devrait leur tendre la main. Ils ont des universités francophones à des endroits, des réseaux d’écoles francophones. Mais c’est tellement loin de nous qu’on ne s’en soucie pas. Eux, c’est une lutte chaque jour pour garder le français. Je te le dis, ça a totalement bouleversé toutes mes certitudes l’année passée, et je ne pensais pas que ça me ferait ça. »

« Avant, j’étais plus nombriliste. La langue française au Québec me préoccupe beaucoup, mais là, je crois que les autres communautés francophones doivent aussi être aidées, qu’on ne doit pas les oublier. Les partis politiques devraient en parler aussi. Il y a près d’un million de francophones hors Québec, ce n’est pas rien. Je les aime autant que je peux aimer les Québécois. »

L’humoriste mentionne qu’il est même encourageant de voir la jeune génération de Canadiens décider d’apprendre le français. Il constate qu’il y a un certain engouement pour la langue.

Grande nouveauté cette année aux Rendez-vous, une association avec Juste pour rire. Ainsi, l’organisation présente des galas d’humour dans différentes villes canadiennes. Galas au cours desquels Boucar Diouf fait un numéro qu’il appel son Discours patriotique pancanadien.

Outre les galas d’humour, pas moins de 1200 activités sont répertoriées sur le site des Rendez-vous de la Francophonie.

« J’aime être le porte-parole, car j’y crois. On nous demande souvent d’être porte-parole pour des choses, et j’ai toujours refusé, car je me vois mal être payé pour vendre une chose à laquelle je ne crois pas. Mais la Francophonie, j’y crois, et quand je suis arrivé au Québec, c’est la Francophonie qui m’a accueilli, qui m’a donné une bourse. Alors, je redonne à la communauté », déclare Boucar.

Avant de présenter son tout nouveau spectacle Pour une raison X ou Y cet automne, Boucar Diouf va profiter d’un été de repos, pour la première fois en six ans. Il veut passer du temps avec sa famille et visiter le Québec.