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Des muscles reconstruits grâce aux vessies de porc

Des chercheurs américains auraient mis au point une nouvelle méthode de reconstruction et de régénération de muscles humains endommagés grâce à des vessies de porc, rapporte Top Santé.

Le processus, bien que surprenant, s’avère relativement simple. Selon les chercheurs de l’Université de Pittsburgh derrière le projet, il est possible d’implanter des parties de ces vessies préalablement dépouillées de leurs cellules directement dans la structure musculaire visée, et ainsi d’obtenir un résultat satisfaisant.

« Quand un grand volume de muscles est perdu, généralement à cause d’un traumatisme, le corps ne peut pas répondre suffisamment pour les remplacer. Au lieu de cela, du tissu cicatriciel peut se former, ce qui altère de manière significative leur résistance et leur fonction. Cette nouvelle étude est la première à montrer un remplacement de nouveau tissu musculaire fonctionnel chez l’homme. Ce sont les patients qui ne peuvent plus marcher, ne peuvent pas sortir de la voiture, ne peuvent pas monter et descendre d’une chaise, ne peuvent pas prendre des mesures sans tomber. Maintenant, nous avons un moyen de les aider à aller mieux », explique l’auteur de l’étude, Stephen Badlyak.

Une véritable percée qui pourrait changer des vies, comme l’explique M. Baddlyak.

Les conclusions de ce dernier et de son équipe ont été publiées dans le magazine scientifique médical Science Translational Medicine.

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Premiers résultats des cellules souches pour réparer les tissus cardiaques sur les humains

L’Insitut Cedars-Sinai a injecté des cellules souches à 25 personnes ayant fait une crise cardiaque. Selon le journal The Lancet, le traitement a permis de réparer près de la moitié des tissus endommagés par l’infarctus et d’augmenter le volume de la partie saine du cœur.
 
Les personnes qui n’ont pas bénéficié de ce traitement après un infarctus n’ont pas vu d’amélioration des tissus endommagés.
 
Le seul bémol de cette étude est que le traitement avec les cellules souches permet de régénérer les tissus, mais la capacité de pompage du cœur n’est pas améliorée.
 
Lors d’un infarctus, de nombreuses cellules meurent et laissent des cicatrices au muscle cardiaque, faisant en sorte que ce dernier devient moins performant.
 
Les essais cliniques passeront bientôt en phase 2, sur un plus grand nombre de personnes.

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Une pilule pour réparer le coeur après une attaque

Des chercheurs britanniques de l’University College de Londres élaborent en ce moment une pilule qui serait capable de réparer le cœur après une crise cardiaque.
 
Ils croient que cela prendra encore une dizaine d’années toutefois avant de parfaire ce médicament. On espère procéder à des essais cliniques sur des humains dans quelques années.
 
Les chercheurs ont découvert que la protéine thymosine bêta-4 (TB4) était la clé de la croissance chez les cœurs jeunes. Elle réveille les cellules souches dormantes dans l’organe adulte.
 
Ainsi, après une crise cardiaque, les muscles et les vaisseaux sanguins pourraient être reconstruits, réduisant les dommages à long terme et améliorant la qualité de vie des victimes.
 
Cette nouvelle méthode serait donc une avancée spectaculaire dans le monde médical si l’on parvient à créer ce médicament efficacement et sans effets secondaires qui causeraient d’autres problèmes de santé.
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Une avancée contre la dystrophie musculaire

Des chercheurs québécois de l’Université Laval ont trouvé le moyen de réparer le gène défectueux qui cause la dystrophie musculaire de Duchenne.
 
L’équipe a créé des enzymes (méganucléases) qui sont capables de reconnaître et de réparer les régions atteintes du patient.
 
La dystrophie musculaire de Duchenne touche environ un garçon sur 3 500. Cela provoque une dégénérescence des muscles dès l’enfance. L’espérance de vie des personnes atteintes est de 25 ans.
 
Les chercheurs ont fait des essais sur des souris qui se sont avérés fort prometteurs, mais d’autres études approfondies sont en cours et il faudra encore attendre plusieurs années probablement avant de pouvoir tester la technique sur des humains.
 
Sur les souris, les enzymes permettaient une restauration du gène défectueux, des résultats encourageants selon la revue Gene Therapy. Alors, la patience est encore de mise, mais un traitement efficace pourrait être envisagé si les nouvelles études confirment les premiers résultats.