C’est ce que révèle une nouvelle étude publiée dans le numéro de décembre de l’American Sociological Review.
En termes de quantité, en plus de travailler à l’extérieur comme leurs conjoints, les mères consacrent 48,3 heures par semaine aux tâches ménagères et au soin des enfants, comparativement à 38,9 pour les pères, selon ce que révèle l’étude.
52,7 % de tous les épisodes multitâches à domicile impliquent le ménage pour les femmes, comparativement à 42,2 % pour les hommes. Pour l’éducation des enfants, on obtient 35,5 % chez les mères contre 27,9 % chez les pères.
Ces derniers sont portés à sélectionner naturellement des activités moins lourdes émotionnellement, telles que s’occuper du paysagement, de l’entretien de la voiture ou parler à une tierce personne. La mère, habituellement, se changera peu les idées avec ses tâches ménagères et l’éducation des enfants.
Les chercheurs croient aussi que le multitâche est une expérience plus négative pour les mères que pour les pères, car les activités des mères sont plus sensibles au jugement et aux critiques d’autrui.
Selon les auteurs de l’étude, la clé du bien-être émotionnel de la mère se trouve dans le comportement des pères. Les employeurs de la gent masculine devraient également donner un coup de main en encourageant les pères à s’impliquer davantage au sein de leurs familles.