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Des chercheurs viennent de publier des résultats alarmants dans l’American Journal of Clinical Nutrition.
Selon leurs recherches, il ne suffirait que de 30 minutes pour qu’un repas salé cause des dommages aux artères principales du corps. Le flux sanguin en serait considérablement réduit.
Pour leur étude, ils ont demandé à 16 personnes en bonne santé de manger un repas riche en sel comme on en retrouve couramment, soit avec 4 g de sel. Plus tard, elles ont consommé un repas faible en sodium, avec seulement 0,3 g.
Les résultats montrent clairement que 30 minutes après le repas salé, le flux sanguin est réduit de façon importante.
Cela peut donc être un signe précoce de futures maladies cardiaques, si notre alimentation est trop riche en sel.
La consommation élevée de sel est également associée aux accidents vasculaires cérébraux, à l’insuffisance rénale, à l’ostéoporose et au cancer de l’estomac.
Il y a quelques années, l’introduction du site couchsurfing.org a créé une petite révolution chez les voyageurs à petits budgets, alors que des gens des quatre coins du monde sont dorénavant prêts à vous recevoir à coucher à la maison sur leur divan, d’où le nom du site.
Maintenant, le même esprit de partage se retrouve sur le nouveau site web Live My Food. Contrairement à un divan, des habitants d’une ville que vous visitez peuvent vous recevoir chez eux afin de partager un repas de leur cuisine locale.
Si le site en est encore à ses premiers balbutiements, votre intérêt pourrait fort bien aider celui-ci à multiplier ses membres afin de devenir un autre incontournable des voyageurs curieux et sympathiques.
Aussi, de votre côté, si vous ne pouvez recevoir en retour, sachez qu’il est possible de s’inscrire gratuitement au site en tant que simple visiteur potentiel.
L’inscription et la consultation se font ici.
Selon les croyances populaires, sauter le déjeuner nous pousse à manger plus dans la journée, à cause du manque à combler. Or, une étude parue dans The American Journal of Clinical Nutrition nous dit le contraire.
Des chercheurs d’une université de Philadelphie ont suivi un groupe d’environ 21 enfants âgés de 8 à 10 ans pour vérifier si le saut du déjeuner influençait la quantité de calories ingérées par la suite.
Mentionnons au passage que la majorité de ces enfants avaient l’habitude de prendre un bon déjeuner.
Ils ont invité les enfants au laboratoire à deux reprises. La première fois, les sujets ont déjeuné de céréales avec du lait, d’une banane et d’un jus d’orange. La deuxième fois, ils n’ont rien mangé.
Les deux fois, les enfants se sont fait offrir un repas varié un peu plus tard. Ils pouvaient manger ce qu’ils voulaient durant 20 minutes. Ils rentraient ensuite chez eux et leurs parents devaient mentionner aux chercheurs ce que les enfants avaient mangé durant le reste de la journée.
Si les jeunes qui n’avaient pas déjeuné ont ressenti la faim plus fortement, ils n’ont pas pour autant mangé un plus gros repas par la suite. Ils ont aussi consommé moins de calories que ceux qui avaient déjeuné.
Les chercheurs de l’étude soutiennent toutefois qu’il faut continuer à prendre un déjeuner et qu’il constitue un élément important de saines habitudes de vie.
Une toute nouvelle explication concernant la fadeur des aliments servis dans les avions vient d’être mise de l’avant.
Selon la scientifique Ellen Poliakoff qui s’est penchée sur le problème, la raison pour laquelle les repas que l’on nous sert durant les vols sont souvent fades et de mauvais goût serait tout simplement le bruit dans la cabine.
La chercheuse de l’Université de Manchester, en Angleterre, aurait examiné attentivement les résultats d’une recherche faisant le parallèle entre le bruit et le goût des aliments et serait arrivée à cette conclusion en ce qui concerne la qualité des repas servis en plein vol.
Selon l’étude, les moteurs des avions produisent ce que l’on appelle un « bruit blanc ». Celui-ci n’agirait pas sur les molécules des aliments, mais modifierait tout simplement les sensations gustatives des passagers.
Pour pallier ce problème, la nourriture doit être enrichie de sel, de sucre et d’essences naturelles pour en intensifier le goût et compenser la perte de sensations.
Jadis considérée comme une destination gastronomique à éviter, l’Angleterre, ancien royaume des plats bouillis et fades, a réussi à gagner ses lettres de noblesse après plusieurs années où la nourriture était l’un des arguments majeurs pour ne pas visiter le Royaume-Uni.
Un sondage à grande échelle a été effectué par Visit Britain auprès de 26 000 personnes provenant de 36 pays, auxquelles on a posé une multitude de questions par rapport à leur perception de l’Angleterre.
27 pays sur 36 ont réfuté majoritairement l’affirmation « La cuisine britannique n’est pas bonne ». La France, pourtant un pays dont les habitants visitent massivement l’Angleterre, a toutefois été d’accord, en assez bonne proportion, avec cette affirmation.
D’un autre côté toutefois, à l’affirmation « J’ai toujours voulu manger un petit-déjeuner anglais », la majorité a répondu par l’affirmative. Le déjeuner anglais est composé d’oeufs, saucisses, boudin, bacon, fèves au lard, champignons, tomates grillées et rôties.
Il faut avouer qu’avec l’arrivée des chefs Jamie Oliver et Gordon Ramsay, la perception des gens envers la cuisine britannique s’est grandement améliorée, même avant qu’ils l’aient expérimentée eux-mêmes.
Il ne faudrait surtout pas généraliser lorsqu’on parle des repas parfois médiocres servis à bord de certaines compagnies aériennes. Au contraire, il y en a qui se font un devoir d’aller au-delà de la facilité et de la rentabilité pour vraiment offrir à leur clientèle une expérience culinaire unique dans les airs.
Prenez Singapore Airlines. La compagnie fait appel à de grands chefs comme Gordon Ramsay, le tortionnaire de l’émission Hell’s Kitchen, pour monter le menu qu’elle offrira durant ses vols.
Même chose chez Air New Zealand, qui fait aussi appel à de grands chefs pour ses menus, mais qui envoie en plus des experts goûter au vin à 30 000 pieds dans les airs afin de s’assurer de choisir ceux qui sont les meilleurs en altitude et dans l’air peu humide des cabines. L’altitude affecte nos palais et accentuerait ainsi le goût des vins.
Emirates Airlines s’assure quant à elle d’offrir une gamme de menus variés spécifiquement conçus pour des besoins diététiques courants. On peut même vous servir un gâteau d’anniversaire ou une bouteille de champagne pour célébrer une occasion en plein vol.
En Polynésie, la compagnie Tahiti Nui a à son service un chef étoilé par le guide Michelin qui met en valeur les saveurs locales du pays et, pour gâter les amateurs de vin, un sommelier de Paris choisit une sélection qui sera offerte à la clientèle.
Finalement, la réputation de Swiss International Airlines n’est plus à faire, l’entreprise allant chercher dans les campagnes du petit pays helvète les spécialités régionales de saison qui sauront faire oublier aux passagers qu’ils sont à 30 000 pieds d’altitude.