Selon les experts, elle devrait même être au centre des programmes de prévention.
« Les allégations des médias et des chercheurs selon lesquelles la cyber intimidation a augmenté dramatiquement et est maintenant le grand problème des écoles sont largement exagérées. […] Il y a très peu de preuves scientifiques qui démontrent que la cyber intimidation a augmenté durant les cinq ou six dernières années et cette forme d’intimidation est en fait le moins fréquent des phénomènes », explique le psychologue norvégien Dan Olweus.
Durant l’étude, 18 % des étudiants américains interrogés ont affirmé avoir été intimidés verbalement, tandis que seulement 5 % ont affirmé avoir été cyber intimidés.
Toutefois, Olweus soutient que la cyber intimidation ne doit pas pour autant être négligée.
L’étude a également démontré que la majorité des cyber intimidateurs avait été verbalement intimidé dans le passé.
Rappelons qu’avant l’âge de 12 ans, les enfants qui sont victimes d’intimidation sont quatre fois plus susceptibles que les autres de s’automutiler.
S’infliger des blessures et des dommages physiques peut se traduire par des entailles aux bras, se mordre, se brûler, se frapper certaines parties du corps, s’arracher les cheveux, rouvrir d’anciennes cicatrices et ingérer des produits toxiques.
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