Rebecca Pearson, responsable de l’étude, explique que ce n’est pas uniquement la dépression post-partum qui revêt une importance au niveau des répercussions chez l’enfant. Les femmes devraient plutôt être traitées pendant la grossesse, et non après.
« Il est important que des services thérapeutiques soient à la disposition des femmes enceintes » Pearson soulève également le débat en regard de la prise d’antidépresseurs pendant la grossesse.
La recherche s’est concentrée sur des femmes ayant donné naissance en 1991 et 1992 au Royaume-Uni. Un groupe de 4500 enfants a été suivi. Pendant les 16 à 17 années subséquentes, les familles ont répondu à plusieurs questionnaires sur les comportements des enfants.
Les résultats démontrent que les adolescents de mères dépressives pendant la grossesse étaient 47 % plus enclins à la dépression.
Selon Laura Scaramella, spécialiste en dépression maternelle, « la dépression post-partum semble avoir une répercussion négative sur le développement de l’enfant, puisqu’elle inhibe la réponse de la mère envers les besoins de son bébé ».
Science World Report indique que la recherche a été publiée dans le JAMA Psychiatry.