Celles qui ont recours à l’avortement à répétition ont souvent déjà plusieurs enfants à leur charge, sont sur le chômage ou vivent des situations instables dans leur vie personnelle ou relationnelle, indique un précédent rapport de l’Observatoire régional de la santé de Bourgogne paru en 2005.
Le taux d’interruption volontaire de grossesse (IVG) répétée augmenterait d’ailleurs avec l’âge, révèle un nouveau rapport du National Health Service britannique, qui vient de mettre en garde la population quant à l’utilisation de l’avortement comme simple moyen de contraception.
En effet, selon les dernières statistiques, le nombre d’IVG à répétition pratiquées au Royaume-Uni serait passé de 30 % en 2000 à 34 % en 2010.
Il semblerait que le pays dépense l’énorme somme d’un million de livres par semaine pour mettre volontairement un terme à des grossesses non désirées.
Avec un taux de 35 % d’avortements répétés, le problème est également à prendre en considération en France, selon le rapport.
Malgré des statistiques déplorables et un portrait typique des femmes qui sont le plus susceptibles d’avoir recours à l’IVG répétée, le document ne fait pas état des raisons et motivations qui peuvent pousser les femmes à mettre un terme à leurs grossesses.