Une étude publiée dans le Frontiers in Endocrinology démontre que l’obésité peut entraîner des troubles de la fertilité.
« […] l’état nutritionnel est important pour la reproduction, des syndromes métaboliques causés par l’obésité peuvent affecter profondément la capacité à se reproduire. […] Un extrême ou l’autre, l’anorexie ou l’obésité, peut être associée à des problèmes de la reproduction », explique l’un des auteurs de la recherche, Patrick Chappell.
En fait, la sécrétion normale d’une hormone, la kisspeptine, peut être dérangée par des signaux endocriniens.
L’obésité en début de puberté peut affecter le pancréas, le foie et d’autres glandes endocrines.
Également, l’obésité dérèglerait l’horloge circadienne du corps — reliée aux cycles du sommeil — entraînant une puberté précoce.
Il existe une corrélation entre la puberté précoce et les cancers des organes reproducteurs ainsi que le diabète, entre autres.
Rappelons que le stress et le divorce de parents ont aussi été déclarés responsables de certains cas de puberté précoce.
Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net