Découvert pour la première fois en 1976, le virus Ébola aurait infecté 11 personnes, dont neuf sont décédées en RDC.
Le ministre de la Santé congolais, Félix Kabangé Numbi, a annoncé samedi dernier (18 août) que onze cas « probables ou confirmés » de fièvre hémorragique étaient détectés dans la ville d’Isiro au nord-est du pays.
Selon toute vraisemblance, la maladie mortelle proviendrait de l’Ouganda, pays voisin de la RDC, où 16 personnes ont été tuées par l’Ébola depuis juillet dernier.
L’Institut ougandais de recherche sur les virus d’Entebbe (UVRI) a confirmé la présence de la même souche, Bundibugyo, responsable de la maladie à Isiro. Cette ville de 200 000 habitants est située à quelques centaines de kilomètres de la région ougandaise touchée par la maladie.
La riposte à l’Ébola s’organise. Des équipes d’urgence du ministère de la Santé publique, de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), du Centre de Contrôle des Maladies (CDC à Atlanta) et de Médecins Sans Frontières (MSF) sont maintenant sur place.
Il n’existe en ce moment ni vaccin ni traitement contre le virus Ébola. La maladie consiste en de fortes hémorragies qui tuent dans 50 à 90 % des cas par choc cardio-respiratoire.