À travers le monde, les médecins doivent trouver un nouveau moyen de combattre la gonorrhée, car elle se fait de plus en plus résistante aux médicaments.
Depuis les années 1970, cette infection transmissible sexuellement (ITS) évolue afin de survivre aux différents traitements, dont la pénicilline et la doxycycline.
La semaine prochaine, les experts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vont se réunir afin d’évaluer les nouvelles options possibles. Il pourrait être envisageable que les médecins doivent prescrire plus d’un médicament pour combattre la maladie.
Par contre, certains médecins craignent qu’un traitement complexe contribue à faire augmenter le nombre de cas. Si le traitement est trop compliqué, les patients pourraient l’abandonner, ce qui augmenterait le taux de transmission.
Une gonorrhée non traitée peut causer bien des complications, comme des maladies inflammatoires pelviennes. Elle peut aussi provoquer des grossesses ectopiques et même rendre infertile.
En 2006, on estime de 11 334 personnes souffraient de la maladie au Canada.