Des chercheurs ont tenté de définir pourquoi une personne qualifiée comme psychopathe ne ressent pas d’empathie comme le commun de ses homologues humains.
The National Library of Medicine rapporte les résultats de cette recherche, qui s’est effectuée en milieu carcéral auprès de 121 détenus volontaires.
Se déroulant dans une prison à sécurité modérée des États-Unis, les analyses ont été effectuées sous forme de tests par résonnance magnétique, qui cherchaient à définir le type de réponse observable au cerveau des sujets, lorsque ceux-ci étaient placés devant diverses situations imaginaires.
En plaçant des photographies dures et décrivant de la douleur humaine physique devant les sujets, les chercheurs pouvaient ensuite définir quelles zones du cerveau s’activaient, selon les circonstances.
Il est troublant de constater, dans le rapport publié dans le Frontiers in Human Neuroscience, que les détenus diagnostiqués comme psychopathes ne réagissent pas de la même façon qu’un humain considéré comme « normal », mais plutôt de la même façon que lorsqu’ils sont placés en situation positive ou de récompense!
Ces résultats démontrent non seulement la véracité des théories précédemment avancées, mais pourraient également permettre la création de traitements pour aider ces bien tristes patients.
On estime à 1 % le nombre de psychopathes présents dans la population, un chiffre qui grimperait à 23 % en milieu carcéral.