Les personnes souffrant de ce qu’il est convenu d’appeler le « syndrome de la fatigue chronique » ne trouvent souvent pas beaucoup de soutien ou de compréhension auprès de leurs proches, leurs collègues ou même certains spécialistes en santé.
La raison de cette marginalisation est simple : il n’existe pour ainsi dire aucune manière de diagnostiquer le trouble. Cette absence de verdict clair empêche grandement la reconnaissance de ce mal qui touche pourtant plusieurs personnes.
« À ce jour, aucun marqueur biologique ou organique ne permet d’identifier ce syndrome. C’est un diagnostic difficile qui requiert l’exclusion des autres maladies responsables de fatigue chronique (cancer, maladies endocrines, maladies inflammatoires systémiques, psychiatriques, auto-immunes, etc.), explique d’ailleurs l’Association Française du Syndrome de Fatigue chronique.
Voilà qu’une nouvelle découverte permettrait de faire avancer la cause, alors que des chercheurs ont observé des différences physiques chez les patients atteints du syndrome grâce à des tests par résonnance magnétique, rapporte Top Santé.
Un dérèglement des ganglions cervicaux ou des noyaux gris seraient observables chez plusieurs patients de l’étude, ce qui permet aux spécialistes d’être optimistes quant à un possible diagnostic plus officiel du syndrome de fatigue chronique dans le futur.
Cette nouvelle percée et les conclusions de l’étude ont été publiées dans la revue PLoS One.