Catégories
Uncategorized

Les médicaments et la respiration

Les enfants d’âge préscolaire seraient plus à risque de souffrir d’une respiration sifflante si leur mère a pris de l’acétaminophène durant la grossesse ou s’ils ont reçu des antibiotiques peu après leur naissance.

Des chercheurs viennent de mettre ces données en comparaison avec la supposition que manger du poisson avant l’âge de neuf mois diminuait le risque de ce problème respiratoire.
 
Au total, ils ont évalué des données concernant 44 96 enfants suédois nés en 2003. Elles comprenaient des éléments portant sur l’état de santé des jeunes sujets à différents âges (à 6 et 12 mois, puis à 4 ans et demi), sur la grossesse et sur l’allaitement, entre autres.
 
Il s’est avéré que les enfants avec un historique familial de maladie atopique étaient 70 % plus enclins à avoir une respiration sifflante. Ce risque se trouvait doublé si des antibiotiques avaient été pris par l’enfant peu après sa naissance.
 
D’autre part, manger du poisson aurait diminué les risques de respiration sifflante chez les sujets de 40 %.
 
Les résultats complets de cette analyse comparative viennent de paraître dans la nouvelle édition d’Acta Peadiatrica.
 
Catégories
Uncategorized

Le poisson pour une bonne santé pulmonaire

On lit dans Acta Paediatrica que l’intégration du poisson dans l’alimentation des bébés de moins de neuf mois aurait un impact sur leur santé pulmonaire. Si un bébé mange du poisson avant d’avoir atteint neuf mois, il serait moins enclin à avoir une respiration sifflante durant la petite enfance.

Toutefois, selon la même étude, un bébé y serait plus vulnérable s’il a pris des antibiotiques à large spectre durant sa première semaine de vie. La prise de paracétamol durant la grossesse augmenterait aussi les risques.

Des chercheurs suédois ont fait ces associations après avoir analysé les réponses à un questionnaire de 4171 familles. On devait répondre aux questions lorsque l’enfant ciblé était âgé de 6 mois, de 12 mois, puis de 4 ans et demi.

On tentait, par cette étude, de définir des facteurs de risque, d’une part, et protecteurs, d’autre part, de la respiration sifflante. Ce problème de santé est très répandu chez les jeunes enfants, et une meilleure compréhension de ses mécanismes sous-jacents aiderait à mieux le régler, en plus de médicaments plus efficaces.