On s’inquiète encore du Bisphénol A (BPA). Une recherche menée par le Penn State fait état de plus grands risques d’asthme et de difficultés respiratoires chez les enfants dont la mère a été exposée au BPA, lisons-nous sur Santé log.
Les chercheurs ont suivi 367 bébés dont la mère avait un niveau important de BPA dans son urine durant sa grossesse (dans 99 % des cas). Ces enfants ont ensuite été observés sur une période de trois ans.
Il semble que les enfants dont la mère avait été très exposée avaient deux fois plus de risques d’avoir une respiration sifflante. Ces résultats ont été obtenus après que les parents aient dû relever toute respiration sifflante de leur bébé, et ce, chaque semestre.
Finalement, on a remarqué que le moment de l’exposition au Bisphénol A n’entraîne pas les mêmes effets. Ainsi, la respiration sifflante du bébé serait liée à une présence de BPA dans l’urine de la future maman à 16 semaines de grossesse, alors que rien n’a été remarqué à la 26e semaine.
On a donc conclu que l’exposition au BPA serait plus dommageable en début de grossesse plutôt qu’à la fin.