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Le fardeau du virus respiratoire syncytial chez les prématurés de 32 à 35 semaines

Les résultats de la recherche de la division Medimmune Speciality Care de AstraZeneca sont publiés dans la revue spécialisée Pediatric Infections Disease.

Comme le rapporte Medical News Today, les spécialistes espèrent surtout sensibiliser le corps médical. « Nous espérons que cette étude donnera lieu à une conversation à propos des meilleures méthodes pour identifier les nourrissons à haut risque de développer la maladie VRS.

L’étude a mis en lumière les occurrences 3 fois plus élevées de VRS chez les bébés prématurés entre 32 et 35 semaines que chez les nourrissons à terme. Cette maladie requiert une assistance médicale dans les 6 mois suivant la naissance et 16 % nécessite des soins intensifs, alors que 11 % ont besoin d’une respiration mécaniquement assistée.

Les cas de virus respiratoire syncytial chez ces enfants prématurés représentent 75 % de toutes les admissions à l’urgence concernant cette détresse pulmonaire.

Dr Eric Simões de l’Université du Colorado aimerait que ces informations encouragent les médecins à prendre les mesures préventives nécessaires, c’est-à-dire donner le vaccin aux prématurés.

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Attention aux produits imperméabilisants

L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ) dévoile les résultats d’une enquête concernant certains produits imperméabilisants retrouvés sur le marché, et qui auraient causé des problèmes de santé à certains consommateurs.

Le Devoir rapporte en effet qu’entre 2012 et 2013, près de 80 appels concernant ces produits imperméabilisants auraient été faits au Centre Antipoison du Québec, la plupart du temps pour des problèmes respiratoires.

Les consommateurs en question risquent cependant de ne pas avoir beaucoup de munitions contre les fabricants de ces produits, car selon le rapport de l’INSPQ, ces problèmes seraient surtout dus à l’inexpérience et au manque de vigilance des utilisateurs.

« En regardant les dossiers, on s’est rendu compte que les utilisateurs ne prenaient pas les mesures de protection recommandée, ou ils ne comprennent pas nécessairement ce que veut dire : “utiliser l’aérosol dans un endroit aéré” », explique Pierre-André Dubé de l’INSPQ.

On rappelle donc aux consommateurs de ces produits de bien lire les directives, de ne pas les utiliser à l’intérieur (maison, tente, etc.) et de demeurer vigilants.

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Enfants et prescription de codéine, une combinaison dangereuse

C’est surtout aux États-Unis, semble-t-il, que la codéine est prescrite lorsque les antitussifs n’ont pas l’effet escompté. Cependant, selon les chercheurs, chez les moins de 12 ans, l’un des effets indésirables du médicament peut créer une détresse respiratoire, menant parfois à la mort.

Heureusement, dans certains pays comme l’Europe, rapporte Top Santé, la codéine fait partie des contre-indications chez les enfants de moins de 12 ans, en particulier après l’ablation des amygdales ou des végétations. De plus, si l’enfant a plus de 12 ans, la codéine ne sera recommandée qu’à condition que tout autre traitement ait échoué.

Les chercheurs ont colligé les données du sondage de la National Hospital Ambulatory Medical Care. En une décennie, le nombre d’enfants de 3 à 17 ans à qui l’on a prescrit de la codéine a diminué de moins de 1 % (3,7 à 2,9 %).

Or, des directives claires ont été établies afin que les corps médicaux trouvent une alternative. Les chercheurs devront procéder à d’autres études pour remplacer la codéine.

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L’asthme non contrôlé pendant la grossesse est dangereux pour le foetus

Les résultats de l’étude menée notamment par Gunther Meinlschmidt ont été publiés dans l’édition de septembre de la revue Pediatrics. La recherche a été effectuée d’après la compilation de données recueillies auprès de plus de 67 000 femmes enceintes d’origine danoise ayant accouché entre 1996 et 2002.

Meinlschmidt et son équipe, en Suisse, ont mis en lumière les dangers réels non pas de l’asthme à proprement parler, mais surtout des crises d’asthme chez les femmes enceintes. Donc, la bonne nouvelle, c’est qu’un suivi serré pour éviter ces crises pendant la grossesse diminuera grandement les risques associés pour le nouveau-né.

L’autre côté de la médaille, c’est que les spécialistes ne s’attendaient pas à ce qu’un si large éventail de maladies infantiles soient reliées aux problèmes respiratoires de la mère. On pense par exemple à des désordres importants du métabolisme, à des maladies digestives, des complications des systèmes nerveux et respiratoires, et même des maladies infectieuses et des malformations.

Le Dr Alan Baptist, professeur et responsable d’un programme sur l’asthme à l’Université du Michigan, affirme qu’il n’est pas surpris des résultats. « Ces résultats sont en ligne avec ce que nous soupçonnions déjà […] Mais cette étude vient confirmer l’information. »

Baptist a même ajouté : « Aucun effet secondaire de médicament contre l’asthme n’est assez grave pour le fœtus, en comparaison avec les conséquences d’une crise d’asthme chez la femme enceinte. Mieux vaut, dans tous les cas, prendre sa médication et faire un suivi régulier, puisqu’en plus, cette maladie respiratoire s’aggrave souvent pendant la grossesse ».

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Les antibiotiques seraient inutiles dans la plupart des cas de toux

Voilà qui risque de choquer bon nombre de Nord-Américains qui dépensent de l’argent dans les différents antibiotiques prescrits par les médecins afin de mettre un terme à leur vilaine toux.

www.nlm.nih.gov rapporte une étude sur le sujet qui affirme même que certains antibiotiques peuvent faire plus de mal que de bien chez les patients à qui on les prescrit, sauf si un cas de pneumonie est suspecté.

Les chercheurs suisses n’y sont pas allés de main morte pour prouver leurs dires, utilisant les services de 2000 adultes souffrant de toux comme sujets d’étude.

La moitié de ces 2000 patients ont été placés sous antibiotiques (l’amoxicilline dans ce cas-ci), et l’autre sous placebo. Ce dernier s’avérant tout aussi « efficace » que l’amoxicilline pour soigner les symptômes des patients, les chercheurs concluent que leurs théories initiales étaient exactes.

Le Dr Philipp Schuetz, de l’équipe de chercheurs suisse, explique : « Le principal message ici est que les antibiotiques ne sont généralement pas nécessaires pour traiter les infections respiratoires, si une pneumonie est écartée. Seulement quelques patients ont profité des antibiotiques, et cela s’explique sans doute par la présence d’une infection bactérienne chez ces sujets. Les praticiens et la population devraient s’abstenir de se tourner vers les antibiotiques pour des symptômes de toux. Des tests sanguins effectués avant la prescription peuvent aussi prévenir beaucoup de problèmes ».

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Une fatigue chronique peut cacher de l’apnée du sommeil

Si vous vous sentez constamment fatigué, même après de longues heures de sommeil, il est possible que l’hiver et le manque de lumière ne soient pas en cause.

En effet, selon ce que rapporte www.fda.gov, une fatigue chronique peut aussi s’expliquer par un désordre du sommeil appelé l’apnée.

L’apnée du sommeil se caractérise souvent par des ronflements et un sentiment de fatigue constant. Si vous « cognez des clous » fréquemment devant votre ordinateur, il est possible que vos nuits de sommeil soient ponctuées de ce phénomène.

Il est important de parler ce problème si vous croyez en souffrir, car l’apnée peut mener à d’autres problèmes plus sérieux. La santé physique et mentale peut s’en ressentir. On rapporte notamment des cas d’attaque cardiaque, d’accident de travail et de voiture, et même de dépression.

L’apnée du sommeil est en fait un trouble respiratoire qui se produit la nuit, alors que le corps cesse de respirer pour quelques instants.

Les deux types les plus communs d’apnée sont l’obstructive et la centrale. La première est due à un problème physique, soit au niveau des tissus situés derrière la gorge. La deuxième découle du fait que le cerveau n’envoie plus les bons signaux lors du sommeil.

Si vous croyez faire partie de ceux qui souffrent d’apnée du sommeil, il est important de réagir et de consulter son médecin.

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Importante découverte en matière de réanimation (RCR)

On croyait bien que les techniques de RCR (réanimation) étaient coulées dans le béton, c’est-à-dire qu’on ne pourrait pas vraiment les améliorer. Il semblait que la technique enseignée dans tous les cours de premiers soins prévaudrait.

Il semble toutefois que tout cela soit sur le point de changer, alors que plusieurs études viennent mettre en doute l’utilité du bouche-à-bouche lors des manœuvres de réanimation.

La plus récente en date est celle publiée dans la nouvelle édition du Journal of American College of Cardiology (JACC), rapportée par santelog.com, qui parle de taux de survie clairement plus élevé lorsque le RCR est pratiqué sans bouche-à-bouche.

On prône donc maintenant des manœuvres de compressions thoraciques uniquement, les spécialistes affirmant qu’ils sont en train de constater des hausses dans les taux de survie lorsque le bouche-à-bouche n’est plus dans le processus. On parle même de taux qui sont passés, dans certains cas, de 18 à 38 %!

On explique que dans les dix premières minutes d’un arrêt cardiaque, la compression thoracique permet d’imiter les battements du cœur et donc de maintenir le flux sanguin. L’aspect de l’aide respiratoire (bouche-à-bouche) ne serait pas prioritaire dans les tout premiers soins.

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Des nouvelles encourageantes pour les asthmatiques

LeDevoir.com rapporte des nouvelles encourageantes pour les asthmatiques, à la suite du Congrès Québécois de Recherche en Santé Respiratoire qui se tenait à Montréal récemment.

L’événement a dévoilé certaines percées concernant l’asthme et les moyens pour en contrôler les effets. Les pneumologues et autres spécialistes auraient révisé un peu leurs méthodes, tout en ajoutant de nouvelles façons de faire.

Le Dr Louis-Philippe Boulet, de l’Institut Universitaire de Cardiologie et de Pneumologie de Québec, explique : « On s’est rendu compte qu’en mesurant la concentration de certains médiateurs de l’inflammation dans les sécrétions bronchiques, ou dans l’air expiré des patients, on pouvait mieux évaluer l’intensité de l’inflammation des bronches, et par conséquent savoir si le patient adhère bien à son traitement ou s’il est nécessaire de le réajuster ».

Et c’est d’ailleurs à ce sujet que les nouvelles sont bonnes, soit celui des traitements, mais surtout en matière de suivi. On pourra désormais mieux définir si un patient réagit bien ou non à un type de traitement donné.

On se réjouit également de la montée des pratiques non invasives sur les patients. Le Dr Boulet en rajoute en affirmant que de nouveaux traitements modernes seront bientôt proposés, comme des médicaments à effet prolongé.

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La consommation de viande et l’asthme

La viande vient de subir un blâme de la part de spécialistes, pour sa collaboration possible dans le développement de l’asthme et de maladies similaires, comme le rhume des foins, affirme une étude rapportée par Lanutrition.fr.

L’étude australienne rappelle que l’asthme est une maladie respiratoire, et que pour ce type de problème, les facteurs alimentaires ne sont que très peu connus. En fait, on pointe souvent du doigt le mode de vie, la pollution et, bien sûr, les gènes.

Ce sont toutes des raisons réelles, mais qu’en est-il du régime alimentaire? Ce que nous mangeons peut-il influencer notre système respiratoire? Les chercheurs pensent que oui, à commencer par la viande.

Après avoir suivi 156 053 adultes âgés de 45 ans et plus ayant connu des problèmes d’asthme et/ou de rhume des foins, et en les questionnant sur leurs habitudes alimentaires, les spécialistes n’hésitent pas à faire le lien.

Donc, le facteur de risque pour ceux qui mangent beaucoup de viande augmenterait de près de 20 %, en comparaison avec les gens qui en mangent moins ou pas du tout.

En contrepartie, on suggère aux patients asthmatiques de manger plus de légumes, jusqu’à deux ou trois portions de plus que ce que suggèrent les guides alimentaires.

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La fumée secondaire nuit à la santé respiratoire des enfants

Les chercheurs du Monell Center ont découvert que l’exposition des enfants à la fumée secondaire diminuerait leur sensibilité à des irritants qui, normalement, provoquent la toux.

Ces enfants sont plus susceptibles de souffrir d’une pneumonie, d’une bronchite ou d’autres maladies des voies respiratoires.

« La toux protège nos poumons de menaces environnementales potentiellement dangereuses pour nos poumons. Vivre avec un parent fumeur affaiblit ce réflexe, l’un des plus vitaux du corps humain », déplore une biologiste du Monell Center, Julie Mennella.

Cela signifie que plus d’irritants sont nécessaires pour déclencher la toux.

De plus, l’étude a permis d’affirmer que les jeunes insensibles aux irritants seraient davantage à risque de développer une dépendance au tabac à l’adolescence.

Rappelons aussi que la fumée secondaire serait responsable de problèmes urinaires chez les enfants. En effet, il a récemment été prouvé que la fumée secondaire de la cigarette était associée à des troubles d’irritation de la vessie de gravité modérée à sévère chez les enfants.