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L’isolation des parents donnant naissance à des enfants trisomiques

Dre Kay Seligsohn est psychologue pour le Programme du syndrome de Down (trisomie 21) à l’Hôpital général du Massachusetts. Elle donne quelques trucs pour aider les parents dont les membres de la famille immédiate (parents, frères et sœurs) posent problème à la suite de la naissance d’un enfant avec des « soins spéciaux ».

Certains vont simplement se retirer parce qu’ils sont incapables de gérer cette situation, d’autres demeureront dans l’entourage du parent, mais causeront encore plus de peine et de frustration en donnant leur avis : « Quand vas-tu placer ton fils? J’ai fait des recherches et plusieurs parents le font! » demande une mère à sa fille.

SheKnows a demandé à la Dre Seligsohn quelle était la meilleure façon de faire face à cette situation. Selon elle, le parent doit lui-même prendre les devants et préparer sa famille en l’éduquant. Lui fournir des livres ou vidéos sur la trisomie 21 constitue la base. Par la suite, il faut aller au-devant des questions. Par contre, il faut savoir se préparer aux commentaires désobligeants ou maladroits, puisqu’ils feront partie intégrante de la vie du parent et de l’enfant.

Lorsque les proches sont malgré tout plus nuisibles par leur incompréhension ou leur déni, sachez vous entourer d’amis ou encore de parents vivant la même situation. Ceux-ci vous apporteront plus de soutien et ne feront pas semblant que tout va bien.

N’oubliez pas à la base de chercher les bonnes ressources pour obtenir l’aide réelle dont votre enfant et vous-même avez besoin, puisqu’avant d’éduquer les autres, il vous faut accepter la situation et établir votre routine.

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Comment déceler la violence familiale?

Bien que de grands efforts soient déployés pour faire baisser le taux de mortalité infantile, on remarque que plusieurs de ses facteurs sont reliés à la violence. Il faudrait donc trouver des moyens efficaces pour venir en aide aux mères et aux enfants qui vivent cette situation.

On apprend ainsi, dans le Western Journal of Nursing Research, que des services américains de la santé ont présenté récemment un plan d’action afin de mieux soutenir les victimes de violence familiale.
 
Précisément, on peut y reconnaître l’effort de mieux former les différents intervenants du milieu des soins de santé. Les autorités en la matière ont reconnu que le personnel avait besoin de plus de formation sur cet épineux sujet, pour mieux reconnaître les signes de violence familiale et de sévices.
 
Les membres des services de la santé sont pourtant déjà formés pour évaluer systématiquement les possibles marques physiques de violence sur leurs patients. Leur encadrement consisterait en fait à les rendre plus aptes à poser les bonnes questions et à entamer la discussion sur le sujet.

De cette façon, on espère mieux accompagner les victimes. Celles-ci pourront ensuite être mieux dirigées vers les différentes ressources dont elles ont besoin.