En octobre 2009, on croyait avoir trouvé une piste qui pourrait éclairer les scientifiques sur l’origine du syndrome de la fatigue chronique. Des chercheurs américains avaient alors identifié un rétrovirus chez la souris qui pouvait expliquer le syndrome.
Cependant, de nouveaux résultats montrent que le rétrovirus XMRV n’est aucunement présent dans le sang humain. Selon le magazine Science, une contamination dans le premier laboratoire pourrait expliquer les résultats erronés.
Ainsi, les experts doivent donc poursuivre leurs recherches afin de découvrir la cause exacte du syndrome qui cause des douleurs musculaires et articulaires, de la faiblesse, des problèmes de mémoire et un malaise généralisé qui dure plus de six mois, chez les personnes souffrantes. En ce moment, il n’existe aucun traitement contre cette pathologie.
Les chercheurs ont également découvert que les personnes avec le syndrome de la fatigue chronique qui sont également infectées par le virus du VIH ne devraient pas prendre certains antiviraux. Les médecins devraient revoir leurs prescriptions.