Des chercheurs de l’Université de Lund, en Suède, ont découvert que les enfants nés très prématurément et souffrant d’un retard de croissance intra-utérin (RCIU) courent de graves risques de souffrir de déficiences cognitives à l’âge de 5 à 8 ans.
Rappelons au passage que le RCIU consiste en une croissance insuffisante du fœtus par rapport aux courbes attendues, ce qui correspond aux fœtus situés en dessous du 10e percentile.
La recherche, parue dans Pediatrics, a porté sur 34 enfants nés avec un RCIU et nés en moyenne à la 27e (26,9) semaine; ils étaient nés entre la 24e et la 29e semaine de grossesse. Ces sujets âgés de 5 à 8 ans ont été comparés à 34 autres nés à terme.
Afin d’évaluer les aptitudes cognitives des participants, on a fait passer à chacun deux tests d’intelligence couramment utilisés ainsi qu’un test évaluant le déficit de l’attention.
Si l’attention ne différait pas d’un groupe à l’autre, certaines aptitudes n’atteignaient pourtant pas les mêmes niveaux. Il y avait une différence notable entre le QI verbal et le QI en général entre les deux groupes.
Cette différence a pu être remarquée chez les garçons seulement. On peut tout de même statuer que les enfants nés très tôt seront plus enclins à rencontrer des difficultés lors de leurs premières années à l’école.