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Marcher sur ses orteils signifie-t-il qu’il y a un retard de développement?

Une nouvelle étude suédoise révèle que les enfants qui marchent sur leurs orteils au lieu d’utiliser une allure typique peuvent être atteints d’un trouble mental. Certaines conditions, comme la paralysie cérébrale, peuvent causer la « marche-orteils », selon l’information fournie dans l’étude. Toutefois, cette condition peut se produire également chez des enfants qui semblent être en bonne santé.

Il semblerait qu’un enfant sur 20 ait cette fâcheuse habitude de marcher sur leurs orteils durant la petite enfance. Bien qu’il n’y ait pas de preuves à ce sujet, passer trop de temps dans une marchette pour bébé serait d’ailleurs une source commune et involontaire qui pourrait provoquer cette condition, avancent les chercheurs.

Les conséquences d’une telle démarche, si elle n’est pas traitée, peuvent être des problèmes à la colonne vertébrale, car les enfants sont poussés à devancer leurs corps pour marcher, en plus de dommages aux jambes, chevilles et talons, énumèrent les experts.

L’étude suédoise, qui sera publiée dans le Pediatrics en août, a conclu que parmi ses 1500 participants qui avaient en moyenne 5 ans, plus de la moitié avaient spontanément arrêté de marcher sur leurs orteils.

Parmi ceux qui avaient des retards de développement ou des troubles neuropsychiatriques, comme un trouble du spectre autistique, 40 % marchaient encore ou avaient déjà marché sur leurs orteils.

Les spécialistes précisent par contre que bien que l’étude ait révélé une association entre la marche sur les orteils et des retards de développement ou des troubles neuropsychiatriques, il n’y a pas eu de relation de cause à effet.

Ils conseillent cependant aux parents de se renseigner tôt auprès de médecins s’ils voient que leurs enfants marchent sur les orteils de façon constante.

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L’alimentation, à la base des retards de développement?

On apprend sur MedPage Today qu’une étude américaine menée auprès de plus de 300 enfants donnerait une autre explication aux retards de développement. C’est que sur les 330 enfants évalués, 217 ne mangeaient pas convenablement.

Les chercheurs soutiennent que ledit retard serait dû, pour plusieurs, à un manque de calories ingérées. Ils suggèrent donc que des apports nutritionnels devraient être mis de l’avant, comme les formules à haute teneur calorique, par exemple.
 
On soutient qu’avant de faire passer toute une batterie de tests à un enfant que l’on croit en retard quant à son développement, on devrait tout d’abord vérifier s’il mange à sa faim et s’il mange bien.

Finalement, dans le cadre de cette étude, seulement 1,5 % des enfants ont eu un diagnostic définitif de retard de développement, pour ensuite suivre une thérapie hormonale de croissance. Une ingestion calorique déficiente a été relevée dans 60 % des cas.