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Autre risque de l’hypothyroïdie

Selon une récente étude, l’hypothyroïdie durant la grossesse pourrait augmenter les risques de retard de langage chez l’enfant, lit-on sur Medical News Today.

On savait depuis longtemps que cette glande avait à voir avec le développement du cerveau, mais on en perçoit maintenant les conséquences plus clairement.

Ainsi, avec une hypothyroïdie durant les trois premiers mois de grossesse, l’enfant se trouve plus enclin à souffrir d’un retard du langage entre 18 et 30 mois.

Précisément, il aurait des difficultés quant à son langage expressif, lequel consiste à la capacité à formuler des phrases, employer la grammaire de façon correcte et raconter une histoire ou relater un événement.

En résumé, on explique que les hormones thyroïdiennes jouent un rôle dans le développement de l’hippocampe, une partie du cerveau qui est importante quant à la formation de la mémoire. De plus, étant impliquées dans le développement cérébral, elles jouent aussi un rôle quant à la migration des cellules vers le cortex – la matière grise.

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Le retard de langage, pas si rare

Les résultats d’une étude ayant porté sur le retard de langage viennent de paraître sur Medscape, et il y a tout à croire qu’il ne faut pas s’inquiéter lorsque notre enfant en présente un.

Il semble en fait que vers l’âge de 18 mois, de 20 à 25 % des enfants ont un retard de langage expressif, c’est-à-dire qu’ils parlent peu ou pas du tout. Ce déficit est par ailleurs présent sans qu’il soit causé par des problèmes neurologiques, sensoriels ou cognitifs.

Or, la plupart des enfants en viennent à atteindre la norme en ce qui concerne leur langage, et ce, qu’il y ait eu intervention ou non, vers l’âge de trois ans.

Toutefois, de 5 à 8 % des enfants trainent leur retard de développement du langage jusqu’à l’école, puis dans leur vie adulte.

Dans le cadre de la présente recherche, après avoir suivi 1138 couples parent-enfant, on a remarqué que le niveau de langage de tous les enfants s’accordait à la norme, et ce, malgré un dépistage, puis une intervention lorsqu’elle était jugée nécessaire.

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Effet de l’acide folique sur le langage

On viendrait de relever un autre avantage de la prise d’acide folique durant la grossesse. Sa prise par suppléments, quatre semaines avant la conception et huit semaines après celle-ci, serait liée à un moindre risque de retard de langage sévère chez l’enfant de trois ans.

C’est ce qu’avance une récente étude de l’Institut de santé publique de la Norvège venant de paraître dans JAMA. Ce serait la première fois que le développement neurologique après la naissance est analysé quant à la prise d’acide folique.

Jusqu’ici, on avait entre autres démontré que cette vitamine (B9) réduisait le risque de malformation du tube neural chez le bébé.

Dans le cadre de cette recherche, près de 39 000 enfants ont été suivis (en parts égales de garçons et de filles, environ). Aucune association, par ailleurs, n’a pu être établie entre la prise d’acide folique par la mère et des retards de la motricité chez les enfants de trois ans.

Lors de prochaines investigations, on vise à établir un lien causal entre la vitamine B9 et les risques de retard de langage.