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La fécondation in vitro sans danger pour les yeux des enfants

Toutefois, l’âge maternel élevé et l’hypofertilité sont manifestement des facteurs dangereux dans le développement du rétinoblastome, une forme de tumeur de l’oeil courante chez les petits nés par FIV.

En fait, pour les mamans âgées de 33 à 39 ans, le risque de rétinoblastome est multiplié par deux par rapport aux femmes âgées de moins de 25 ans.

Pour les femmes souffrant d’hypofertilité, le risque de rétinoblastome est nettement augmenté lorsque sans traitement de l’infertilité, le délai de conception dépasse les deux ans.

Les deux symptômes les plus fréquents du rétinoblastome sont le strabisme et la leucocorie. De plus, « 60 % des rétinoblastomes sont unilatéraux, et la plupart de ces formes ne sont pas héréditaires. L’âge moyen du diagnostic est 2 ans », peut-on lire dans le rapport de l’étude.

Rappelons cependant que l’âge maternel avancé ne comporte pas que des risques pour le poupon. Les enfants nés de mères âgées de 40 ans et plus sont plus intelligents et en meilleure santé que les petits nés de mères plus jeunes.

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Cancer de l’oeil chez l’enfant : cibler l’origine…

De nouveaux résultats de recherche, publiés en ligne dans le journal Nature, ont aidé à identifier le mécanisme qui rend le rétinoblastome (tumeur maligne de la rétine apparaissant habituellement avant l’âge de 5 ans) si agressif.

La découverte explique pourquoi la tumeur se développe si rapidement, alors que d’autres cancers peuvent prendre des années voire des décennies à se former.

Les chercheurs savent depuis longtemps que la perte d’un gène suppresseur appelé RB1 déclenche le rétinoblastome pendant le développement fœtal.

La protéine codée Rb est alors non fonctionnelle. Son rôle est le contrôle négatif du cycle cellulaire, c’est pourquoi, si elle est mutée, la cellule se divise sans frein, causant ainsi la tumeur.

Le but des chercheurs est de trouver un moyen d’empêcher la mutation.

Dans le monde, plus de 5000 enfants sont atteints du rétinoblastome chaque année.

Si la tumeur est découverte avant de s’étendre au-delà de l’œil, 95 % des patients sont guéris grâce aux traitements actuels, mais le pronostic est bien pire pour les enfants des pays en développement, dont le cancer est souvent avancé quand il est découvert. Pour près de la moitié de ces patients, le rétinoblastome reste une condamnation à mort.

Les chercheurs travaillent à développer des traitements curatifs qui préservent la vision sans radiothérapie ou ablation chirurgicale de l’œil. Le succès de la recherche est particulièrement important pour les enfants atteints de tumeurs dans les deux yeux.