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Retour au travail et sentiments partagés

(CHRONIQUE)

Cet article est probablement comme mille autres articles qui ont été écrits. Je ne vais pas révolutionner le monde de la maternité aujourd’hui. Sauf que chaque fois que je lis un article qui exprime un sentiment que je ressens, ça me fait du bien, donc voilà. Mes enfants sont retournés à la garderie. C’est juste ça.

Un mélange d’émotions m’envahit. J’ai été 14 mois à la maison avec mon plus jeune. Ma grande, qui déjà n’allait à la garderie que 3 jours par semaine (son désir à elle), nous a joints à temps plein pendant le confinement.

Même si être maman à temps plein est, selon moi, un travail parmi les plus épuisants physiquement et mentalement (je suis prof et je suis plus épuisée quand je suis maman à la maison qu’à l’école à temps plein, ce n’est pas peu dire), j’étais bien. Vraiment, vraiment bien. Je me sentais à ma place, avec mes enfants. Par moments, ça m’a fait remettre en question des grandes décisions de la vie.

Est-ce que je veux retourner au travail juste parce que c’est la chose « normale » et « commune » à faire?

Est-ce que je veux retourner au travail juste parce que je suis très féministe et que je veux, inconsciemment, être une femme qui accomplit et réussit tout?

Crédit:Zubeyda Ismailova/Reshot

J’ai réfléchi longuement, tout en restant dans l’indécision. Au bout du compte, plus la date de mon retour au travail approchait, plus une partie de moi était heureuse de retourner dans le monde de l’enseignement au secondaire. J’avais envie de retrouver mes collègues, mes élèves, mon environnement professionnel.

En même temps, je n’avais pas envie de laisser mes enfants toute la semaine à la garderie. J’aurais aimé retourner travailler 4 jours par semaine. Ce serait peut-être possible, d’ailleurs! Une petite voix en moi me disait que j’avais besoin du sentiment d’accomplissement professionnel que mon travail me procure. J’ai besoin d’avoir autre chose que mes enfants dans ma vie, même s’ils en sont évidemment une immense part (la plus grande).

Finalement, je suis retournée travailler avec l’esprit et le coeur en paix. Le fait que j’adore la garderie en milieu familial que mes enfants fréquentent aide beaucoup.

Or, les premières journées de la rentrée sont des pédagogiques. J’étais donc à mon bureau toute la journée et je pensais souvent à mon garçon qui vivait une adaptation à la garderie, un monde complètement nouveau pour lui. Lui et ma fille me manquaient. Les questions sont revenues. Je me demandais si j’étais à ma place.

Puis, les jours ont passé. Chaque jour que mon garçon passait à la garderie était mieux que le précédent. Les enfants étaient heureux à leur retour, le soir. Ça m’a beaucoup rassurée.

Enfin, j’ai rencontré mes nouveaux élèves. J’ai enseigné. Ma passion s’est enflammée, comme si elle s’était un peu dissipée quand j’étais en congé de maternité, seulement pour revenir en force à mon retour.

Maintenant, 2 semaines après la rentrée, je me sens sur mon x. Je profite de chaque moment passé en famille, mais aussi de mes beaux moments d’enseignement.

Je suis aussi heureuse d’avoir un travail avec un horaire family friendly qui me permet d’être à la maison quand mes enfants le sont.

Comment avez-vous vécu votre retour au travail après votre congé parental?

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Gardiennage : Faire respecter l’horaire de votre enfant

Quand maman retourne au travail, c’est souvent une gardienne qui prend la relève. Il est important que l’horaire des enfants soit respecté. Après tout, n’avez-vous pas travaillé fort pour établir une certaine routine?

Sur Babysleepsite, on vous conseille d’expliquer à la nounou, dès son embauche, comment vous souhaitez que la période de gardiennage se déroule. Et surtout, expliquez-lui pourquoi c’est important pour vous. En effet, que ce soit dans ce métier ou tout autre, un employé qui reçoit des directives claires et précises sera beaucoup plus efficace qu’un autre.

Faites preuve de flexibilité. Si bébé fait ses dents ou encore que vous êtes en période de régression du temps de sommeil, il se peut que la gardienne soit forcée de modifier l’horaire. Il est d’ailleurs suggéré de vous assurer que vos exigences sont raisonnables.

Si vous pratiquez la technique « on le laisse pleurer jusqu’à ce qu’il s’endorme », il est fort possible que votre gardienne ne fasse pas preuve d’une aussi grande patience devant les pleurs intenses de bébé.

Vérifiez régulièrement avec la gardienne si tout se passe bien. Demandez à quelle heure le dîner a été donné, et si elle a eu du mal à coucher les petits.

Si, au bout d’un moment, les choses ne se passent pas comme vous le souhaitez, n’hésitez surtout pas à changer d’employé.