« Une faible fertilité et un haut niveau socio-économique déterminent une meilleure réussite socio-économique pour la descendance sur quatre générations », peut-on lire dans cette étude conduite par des chercheurs britanniques et suédois.
En fait, les experts ont davantage remarqué le lien entre la réussite et le nombre d’enfants chez les familles aisées.
« La faible fertilité des parents et un haut niveau socio-économique induisent des notes plus élevées à l’école, un meilleur parcours éducatif et des revenus supérieurs », explique-t-on.
Cependant, un lien si fort entre les enfants uniques et les familles moins bien nanties n’a pas pu être observé.
Les enfants uniques issus de familles pauvres n’apportent que peu de bénéfices pour les générations suivantes puisque leur succès dépendrait de facteurs « plus vastes de société ».
Rappelons que les enfants uniques n’ont pas du succès uniquement dans leur vie professionnelle. Selon l’auteure et psychologue Emmanuelle Rigon, les enfants uniques sont souvent des amis fidèles que la solitude aura rendus plus forts, leur montrant à apprécier davantage la vie de groupe.