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La réussite scolaire due à la génétique avant tout

L’école, les enseignants et les parents jouent un rôle important dans l’apprentissage de l’enfant, les scientifiques sont d’accord. Mais la recherche du Medical Research Council (MRC), intitulée Twins Early Development Study, ajoute une variable importante.

Ce sont 11 000 jumeaux de 16 ans qui ont participé à la recherche. L’objectif consistait à la comparaison de l’influence environnementale et des intervenants versus la génétique. Les résultats ont démontré que la génétique, dans 58 % des cas, était attribuable à la réussite scolaire, contrairement à 29 % pour l’environnement.

« Notre recherche démontre la différence dans la facilité d’apprentissage d’un élève à un autre », explique Nicholas Shakeshaft, l’un des chercheurs, rapporte Science World Report.

« Cela ne signifie pas que la génétique explique 60 % de la performance d’un individu, mais plutôt que la génétique explique 60 % des différences entre les individus », ajoute Shakeshaft.

Ainsi, l’hérédité et l’environnement sont complémentaires. « Si l’environnement d’apprentissage change, le facteur héréditaire peut également être appelé à changer et modifier la réussite scolaire. »

Les résultats ont été publiés dans la revue PLoS One.

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Jouer avec son enfant en bas âge est bon pour sa réussite scolaire

La manière dont les parents jouent avec leurs enfants prédit leurs résultats scolaires, selon les résultats d’une nouvelle étude américaine, réalisée sur une quinzaine d’années. 

L’étude a été menée en 1996 par des chercheurs de l’Utah State University’s department of Family, Consumer and Human Development (FCHD).
 
Afin de connaître l’influence précoce parent-enfant sur la réussite scolaire des enfants, l’équipe a examiné des familles ayant participé au U.S. Early Head Start Research and Evaluation Project.
 
Les résultats de l’étude seront publiés dans un prochain numéro spécial consacré aux pères dans The Family Science journal. 
 
Par ailleurs, « il est important que les parents s’impliquent auprès de leurs enfants pendant les premiers stades du développement du cerveau, parce que l’exposition précoce à la stimulation cognitive avec les mères et les pères peut avoir une influence durable et positive sur la réussite éducative des enfants à risque » a souligné l’un des chercheurs.
 
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L’éducation des enfants maltraités

On lit sur Medical News Today les résultats d’une étude soutenant que les enfants maltraités peuvent réussir à l’école s’ils reçoivent le soutien nécessaire.

Ayant porté sur 702 enfants de 6 à 10 ans, cette étude démontre que la durée et le type de maltraitance ont un effet sur la réussite scolaire.

Malgré tout, un enfant ayant vécu ce drame dans sa vie sera quand même en mesure d’atteindre la réussite scolaire si son enseignant lui offre son soutien. En quelques mots, il s’agit ici de l’aide à maîtriser ses émotions, à rester concentré et à garder sa motivation.

L’enseignant aidera donc l’enfant maltraité à réussir en l’encadrant quant à ses compétences nécessaires à la vie quotidienne.

Ces compétences consistent en l’autorégulation (la maîtrise des pensées et des gestes), la concentration (accomplir des tâches en s’appliquant sur chacune d’elles) et la motivation (trouver des défis d’apprentissage à atteindre).

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Nés tous égaux?

On lit dans Child Development les résultats d’une recherche sur les conditions socio-économiques d’un enfant et sa réussite scolaire. Malheureusement, il semble que l’un influence l’autre.

Des chercheurs ont analysé certains facteurs environnants chez 1300 enfants de 7 à 24 mois. On a tenu compte entre autres de la vie familiale, des qualités parentales et de caractéristiques démographiques.

On a aussi analysé le taux de cortisol des jeunes participants afin de mesurer leur niveau de stress lorsque les enfants ont atteint l’âge de trois ans. Durant cette même période, d’autres tests ont été effectués.

Il en est ressorti que les enfants issus de familles à faible revenu et qui profitaient d’une autorité parentale moins positive présentaient des taux de cortisol plus élevés. Mentionnons qu’un taux élevé de cortisol est relié à des aptitudes d’exécution plus faibles.

On a donc conclu que les enfants qui vivaient dans la pauvreté étaient plus enclins à avoir des difficultés de développement dans leurs aptitudes d’exécution, lesquelles sont primordiales à la maturité scolaire.

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Intelligence et curiosité

Une récente étude parue dans Psychological Science remet en cause notre perception de l’intelligence. Selon des chercheurs, la curiosité serait plus liée à la réussite scolaire que le quotient intellectuel lui-même.

On expliquerait ainsi pourquoi un enfant brillant peut avoir de mauvaises notes à l’école, alors qu’un élève avec un plus faible quotient intellectuel peut avoir d’excellents résultats scolaires.

D’autres facteurs psychologiques – ici, surtout la curiosité – entreraient en ligne de compte quant à la réussite scolaire. Aussi, un enfant qui est plus assidu dans ses devoirs aura plus tendance à performer; la rigueur semble donc aussi importante que les capacités intellectuelles.

Les chercheurs soulèvent surtout l’importance de la curiosité intellectuelle et de la conscience. En ayant ces traits de personnalité, on est plus porté à lire des livres, de même qu’à voyager et à goûter de nouvelles choses.

Pour tirer ces conclusions, on a revu près de 200 études, lesquelles regroupaient environ 50 000 élèves.

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Le travail de maman ne nuit pas

L’Université Laval vient de présenter une étude remettant en question la pensée selon laquelle une femme devrait y repenser à deux fois avant de retourner travailler après avoir eu des enfants.

Il semble que l’activité professionnelle de maman aurait une influence sur sa progéniture, et ce, d’une manière très positive. En effet, plus une femme serait impliquée dans son travail, plus son enfant serait enclin à connaître la réussite scolaire.

Toutefois, certains aspects du travail peuvent avoir des répercussions moins heureuses. Parmi ceux-ci, on retrouve les horaires atypiques, les promotions et les changements d’orientation de carrière. Le temps accordé aux enfants en serait ainsi diminué.

Malgré tout, les emplois des parents peuvent avoir un impact quant à la scolarité de leurs enfants. Une corrélation a été remarquée : les enfants qui réussissent moins bien à l’école auraient plus tendance à avoir un parent épuisé par son travail.

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L’âge du père ne change rien

La tendance actuelle est à ce que l’on ait nos enfants de plus en plus tard. Des effets néfastes de tout ordre ont été relevés, ces dernières années, quant à l’âge du père. On pense à certaines corrélations avec l’apparition de troubles neuropsychiatriques.

On a donc voulu tester ces suppositions, et voir si un enfant dont le père est dans la cinquantaine, par exemple, aura plus de difficulté à réussir à l’école, ou encore plus tendance à la quitter.

Une recherche parue dans PLoS ONE nous apprend pourtant que le fait qu’un père soit plus vieux que la moyenne n’empêchera en rien la réussite scolaire de son enfant. Cela dément les sorties quant à un impact négatif de l’âge avancé du père sur la cognition de son enfant.

Menée par l’Institut Karolinska, cette étude a porté sur 135 000 enfants de Stockholm, lesquels avaient abandonné l’école entre 2000 et 2007. On n’a remarqué aucune différence entre les enfants dont le père était dans la cinquantaine et ceux dont le père avait une trentaine d’années.

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L’école unisexe serait un échec

Plusieurs parents choisissent d’envoyer leur enfant dans une école pour filles ou pour garçons seulement, croyant que cela améliorera ses résultats scolaires. Pourtant, une récente étude parue dans Science dément ce présupposé.

Il semble que le fait qu’un enfant soit inscrit dans une école unisexe ne changerait rien à sa réussite scolaire, et que ses apprentissages n’en seraient pas bonifiés.

Au contraire, les stéréotypes sexistes entre les enfants et les professeurs en seraient encouragés, et le sexisme deviendrait plus légitime.

Les dernières années nous ont pourtant montré une popularité grandissante pour ce type d’établissement scolaire. On a donc voulu relever ce qui en découlait pour les enfants du point de vue de la réussite scolaire.

On remet aussi en question, par cette recherche, la conception répandue selon laquelle les garçons et les filles apprendraient différemment.

Selon les chercheurs, les interactions tant positives que négatives entre filles et garçons représentent une manière efficace d’améliorer les relations entre ces deux groupes.

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Neuf heures de sommeil minimum

Les enfants de l’école primaire doivent dormir un nombre suffisant d’heures afin de bien fonctionner. Des chercheurs de l’Université Autonomous de Barcelone, l’UAB, se sont d’ailleurs penchés sur le lien entre le nombre d’heures de sommeil d’enfants de six ans à sept ans et leur réussite scolaire.

Selon leurs résultats parus dans Cultura y Educación, les enfants de cet âge qui ne dorment pas au moins neuf heures par nuit, qui se couchent tard ou qui n’ont pas de routine du coucher voient habituellement leur réussite scolaire compromise.

Il semble que la plupart des enfants, dans le cadre de cette étude, ne dorment pas selon la norme requise par leur développement intellectuel, car le manque de sommeil ne peut être recouvré.

Manquer ainsi de sommeil et suivre de mauvaises habitudes a des effets néfastes, et ce, particulièrement sur les aptitudes générales (par exemple, l’apprentissage des règles de grammaire), ce qui est primordial pour réussir à l’école.

Quant aux compétences liées à la cognition, comme la mémoire, les capacités d’apprentissage et la motivation, elles sont plus touchées par un manque d’habitudes régulières de sommeil.

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La concentration est un entraînement

Une nouvelle recherche parue dans Current Biology démontre qu’un entraînement adapté peut améliorer les aptitudes d’un enfant quant à sa concentration. Des bébés de seulement 11 mois étaient ici à l’étude.

Il semble donc que les parents auraient tout intérêt à entraîner leur jeune enfant à se concentrer, car cela pourrait même l’aider à atteindre la réussite scolaire. De plus, il semble que d’autres capacités se trouvent améliorées quand la concentration est entraînée.

Cela contredit la perception générale selon laquelle un adulte qui s’exerce à une tâche n’en verra pas d’autres, différentes, s’améliorer. On y voit aussi de grands impacts quant à la réussite scolaire. Celle-ci pourrait être facilitée par un entraînement à la concentration. Il semble même que cet entraînement aurait de plus grands impacts auprès des enfants démunis.

En résumé, on a remarqué que la capacité de concentration apparaît tôt durant le développement, et ceux qui en présentent une meilleure apprennent plus facilement dans un cadre scolaire.

On comprend donc que l’entraînement à la concentration peut être entrepris dès le plus jeune âge et qu’il engendre des effets très positifs. Cela résulte à la fois de l’aptitude à se concentrer sur un seul objet et d’oublier ce qui est dérangeant autour de soi.