« Nous avons déterminé que les mères avec des symptômes élevés de dépression sont plus susceptibles de s’inquiéter excessivement de leurs bébés la nuit que les autres mères », dit le directeur associé du Social Science Research Institute et professeur de développement humain, psychologie et pédiatrie, Douglas M. Teti.
L’étude a montré que lorsque les mères dépressives allaient voir leur enfant la nuit, ce dernier n’avait besoin de rien. Or, les femmes ayant moins de symptômes de la dépression n’étaient pas portées à réveiller leurs enfants en pleine nuit ou à aller les voir, à moins que leur enfant soit en détresse.
Le professeur Teti souligne également que si la dépression où l’inquiétude de la mère nuit au sommeil de l’un des deux sujets, la relation entre la mère et l’enfant pourrait être affectée à long terme.
Toutefois, l’étude a aussi montré que les infants se réveillant souvent durant la nuit pouvaient aggraver les symptômes de dépression de leur mère.
De nombreuses solutions existent pour réduire ce phénomène. Les médecins peuvent tenter d’alléger les symptômes de dépression chez la mère, réduire les soucis inutiles au sujet du sommeil du poupon, encourager le soutien du conjoint ou encore fournir de l’information sur les bienfaits d’une bonne nuit de sommeil pour le bébé.