L’INSERM était chargé d’analyser l’activité cérébrale chez les dormeurs en tout genre, et l’institut y va de quelques révélations intéressantes, rapportées par Top Santé.
Notamment cette distinction entre « petit » et « grand » rêveur, qui se définit entre autres par la capacité à dormir paisiblement et à se souvenir de ses rêves.
Alors que les petits rêveurs seraient plus susceptibles de dormir paisiblement, on apprend que les grands rêveurs peuvent être victimes de nuits plus agitées et se réveiller plus souvent au cours de la nuit, mais ont aussi la faculté de se souvenir plus aisément de leurs rêves.
Baptiste Eichenlaub et Perrine Ruby, chercheurs de l’INSERM, qualifient ces phases de rêves de « micro-réveil », période au cours de laquelle les dormeurs seraient plus sensibles aux perturbations extérieures ainsi qu’aux distractions environnantes.
On parle donc d’une phase qui frôle le réveil, au sens où les grands rêveurs sont conscients de l’environnement tout en dormant.
Les petits rêveurs enregistrent aussi ces phases de micro-réveil, expliquent les deux chercheurs, elles sont simplement plus courtes. On parle de cinq minutes de ce phénomène par nuit pour les petits rêveurs, et de 15 minutes pour les grands.