La naltrexone (ReVia) est l’un des rares médicaments approuvés pour traiter la dépendance à l’alcool. On avait toutefois constaté que ce dernier n’avait aucun effet chez certaines personnes et les chercheurs en ignoraient la raison jusqu’ici.
La revue Alcoholism: Clinical and Experimental Research dévoile qu’une équipe de l’Université McGill, sous la supervision du Dr Marco Leyton, a découvert que le médicament était efficace seulement chez les personnes porteuses d’un gène en particulier.
Selon les résultats préliminaires de leurs travaux, le ReVia est efficace uniquement si la personne a le gène lié au système de sécrétion de la morphine dans le cerveau (OPRM1). « Ces découvertes pourraient nous aider à nous assurer que nous donnons le bon médicament aux bonnes personnes », explique le Dr Leyton.
Ainsi, en sachant d’avance quel patient réagira au traitement, les médecins pourraient donc le prescrire seulement aux personnes concernées et éviter des dépenses inutiles et une perte de temps pour les autres.
Les résultats doivent toutefois se confirmer par des études plus approfondies.