Selon une étude danoise publiée dans le journal Clinical & Experimental Allergy, le risque de développer une rhinite allergique non saisonnière augmente de 3 % par verre d’alcool consommé chaque semaine.
La rhinite allergique se caractérise par des éternuements à répétition, des chatouillements dans le nez, des larmoiements et une irritation des yeux. En été, elle est souvent causée par le pollen. On l’appelle alors rhinite saisonnière.
Dans le cas de la rhinite persistante (ou apériodique), il s’agit d’une rhinite entretenue par des allergènes constamment présents dans l’environnement de la personne.
L’étude danoise a été réalisée auprès de 5 870 femmes, âgées de 20 à 29 ans, qui n’avaient jamais eu de rhinite allergique. Après sept à neuf ans de consommation d’alcool à chaque semaine, 14 % d’entre elles souffraient de rhinites allergiques saisonnières et 9 % de rhinites non saisonnières.
Les auteurs ont observé que les femmes qui buvaient le plus avaient un risque plus important de développer des rhinites allergiques non saisonnières.
La rhinite allergique touche entre 10 % à 18 % de la population nord-américaine.