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Les pauvres survivent moins au cancer

Les personnes pauvres ont moins de chances de survivre à un cancer que celles plus aisées. C’est la triste conclusion à laquelle parviennent des chercheurs de l’Université Queen, en Ontario, dans leur nouvelle étude.
 
Les experts se sont penchés sur des cas enregistrés de six cancers divers entre 2003 et 2006 et constatent qu’il y a un écart important pour les chances de survie entre les riches et les pauvres pour les cancers colorectaux et du col de l’utérus.
 
Par le passé, une étude américaine expliquait le tout par le fait que les diagnostics étaient faits plus tard pour les personnes démunies. Toutefois, les Ontariens observent qu’il n’en est rien. Selon leur étude, les patients auraient été diagnostiqués au même stade, peu importe leur classe sociale.
 
Ce qui peut désavantager les pauvres serait notamment le fait qu’ils souffrent souvent d’autres maladies pouvant entraver les traitements et que le coût des médicaments nécessaires est trop élevé pour qu’ils puissent se les procurer.
 
Pour le cancer du sein par exemple, 77 % des femmes démunies sont encore en vie après cinq ans alors que ce taux est de 84 % chez les plus riches. Pour le cancer colorectal, le taux de survie est de 52 % pour les démunis et de 60 % chez les plus nantis.
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Le taux de suicide lié au statut socioéconomique

Une équipe de chercheurs de l’Université de Montréal, du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine et de l’Université Tufts, aux États-Unis, conclut que le niveau socioéconomique pourrait avoir une incidence sur le taux de suicide chez les jeunes.

Selon eux, les adolescents issus de milieux défavorisés ont quatre fois plus de chances de commettre un suicide que ceux qui habitent un quartier mieux nanti.

Ces jeunes présentent aussi davantage de symptômes dépressifs et sont deux fois plus susceptibles de souffrir de pensées suicidaires.

« Ils sont plus vulnérables, car des événements de vie difficiles, comme le fait d’avoir connu une personne s’étant suicidée ou de vivre une rupture douloureuse avec un ou une partenaire de coeur, semblent susciter plus souvent des pensées suicidaires ou des tentatives de suicide », a observé Véronique Dupéré, auteure principale de cette recherche.