Étiquette : risque
Depuis le début de 2011, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) en Europe garde l’œil ouvert sur les effets néfastes de l’aspartame et les mesures à entreprendre pour diminuer sa consommation par les futures mamans. Une fois de plus, Magic maman nous met au parfum des derniers développements.
En janvier, on apprenait, à la suite des résultats de deux études menées sur les effets néfastes de l’aspartame, que la consommation de cet édulcorant artificiel favorisait la naissance prématurée des enfants et les risques de cancer.
Par la suite, en février dernier, une nouvelle étude renchérissait les conséquences négatives de l’aspartame en affirmant que la consommation régulière pouvait mener à des risques d’accident cardiovasculaire.
L’aspartame est l’édulcorant le plus utilisé mondialement (plus de 6000 produits). Il se retrouve entre autres dans les produits dits « légers », tels que les sodas et les yogourts. Ainsi, en Europe prochainement, la mention « Peut ne pas convenir aux femmes enceintes » devrait se retrouver sur tous les produits concernés.
Quant à savoir si cette étiquette sera apposée sur l’ensemble des produits mondialement, il en revient aux agences de santé d’y voir et d’encourager cette nouvelle norme, pour la santé des futures mamans et de leur progéniture.
La prise de poids chez la future mère est une préoccupation commune lors d’une grossesse. Bien que l’exercice soit fortement recommandé, quoique de façon modérée, le régime ne constitue pas, pour sa part, une alternative à adopter.
Les résultats de l’étude du professeur Peter Gluckman de l’Institut Liggins, de l’Université d’Auckland, ont été confirmés hier (19 avril) à l’AFP. La corrélation entre le régime durant la grossesse et les risques d’obésité, de maladie cardiaque ou de diabète est si évidente que les chercheurs en sont demeurés sceptiques au début.
« C’est une découverte majeure parce que pour la première fois, nous disposons de données pour travailler sur le régime optimal pour une future maman », a déclaré Gluckman. Les scientifiques de Grande-Bretagne, de Nouvelle-Zélande et de Singapour ont effectué cette recherche relativement au nombre croissant de cas d’obésité chez les enfants de 6 à 9 ans.
Le phénomène, étudié sur le cordon ombilical de 300 bébés, consiste à démontrer l’influence de l’alimentation de la mère et de son impact sur l’ADN de l’enfant. Il s’agit d’un processus nommé « changement épigénétique ».
En d’autres mots, le fœtus capte le manque de nutriments, dont les hydrates de carbone nécessaires pour l’énergie, et son métabolisme développe un mécanisme qui stocke les graisses plus facilement et conserve cette défense à la naissance.
Une étude de longue haleine menée à l’Institut Karolinska en Suède, sous la tutelle du Dr Anders Hjern, rapporte de nouvelles informations quant à l’apparition du trouble de déficit d’attention (TDA).
Les données ont été relevées auprès de plus d’un million d’enfants âgés de 6 à 19 ans. Parmi eux, plus de 7 500 ont reçu de la médication reliée au trouble de déficit d’attention.
Selon une étude publiée dans le Reuters Health, de plus en plus de femmes souhaitent avoir un premier enfant après 45 ans. Une recherche a donc été menée en Israël, entre 2004 et 2008, auprès de 131 nouvelles mères âgées de 45 à 65 ans.
Considérant cette étude, 4 femmes sur 10 développent un diabète de grossesse et 20 % sont à risque de prééclampsie, une condition dangereuse pour la femme enceinte. De plus, le tiers des femmes de 45 à 65 ans donnent naissance à des enfants prématurés ou en deçà de 5 livres et demie et la majorité doit subir une césarienne. Ces risques sont d’autant plus significatifs pour les femmes dépassant 50 ans.