Étiquette : risque
Selon une étude publiée dans le Journal of Reproductive Medicine, il est risqué de provoquer la naissance du bébé.
En plus de ne comporter aucun avantage pour celui-ci, la mère se retrouverait plus exposée à vivre une césarienne, à perdre plus de sang et à demeurer à l’hôpital plus longtemps.
Bien que le nombre de naissances provoquées soit en constante augmentation, les femmes devraient être mieux informées quant aux risques auxquels elles s’exposent.
En effet, 34 % des accouchements provoqués se terminent en césarienne, contre 20 % des naissances naturelles.
L’étude en question incluait 485 femmes qui ont accouché de leur premier enfant au Centre médical de l’Université de Rochester en 2007.
On ne se pose que trop peu de questions quant au recours à la césarienne. Pourtant, il s’agit d’une intervention médicale majeure qui peut entraîner de graves complications.
De plus, alors que les femmes souhaitent bien organiser leur vie, on oublie trop souvent qu’il y a de très bonnes raisons pour qu’un bébé soit porté jusqu’à terme.
Les obstétriciens devraient donc mieux conseillers les femmes au lieu de considérer l’enclenchement du travail comme une mesure de routine comprise dans la plupart des grossesses.
Une équipe de l’Université Yale a démontré, après avoir suivi un groupe de 1 400 enfants, le lien entre l’asthme et les antibiotiques.
Les bébés de 6 mois sont plus à risque de devenir asthmatiques si on leur administre des antibiotiques à cet âge dans une proportion de 70 %.
D’autre part, les poupons ont 40 % de risques de développer la maladie durant l’enfance s’ils reçoivent des médicaments dans leur premier mois de vie.
Ce chiffre grimpe alors à 70 % s’ils prennent des antibiotiques une deuxième fois pour traiter une infection.
Parue dans l’American Journal of Epidemology, cette étude relance le débat quant aux causes du développement de l’asthme.
Plusieurs scientifiques soutiennent que les causes peuvent être nombreuses, mais qu’elles proviennent surtout de l’historique familial.
Selon les chercheurs de Yale, ces médicaments détruiraient des microbes importants dans la résistance à l’asthme et à d’autres maladies respiratoires chez les jeunes enfants.
Il demeure aujourd’hui incertain de prendre un médicament ou un autre durant la grossesse, car on ignore souvent les risques encourus pour le bébé.
Des membres du Children’s Hospital Boston Informatics Program (CHIP) aux États-Unis ont donc élaboré une charte sur le sujet.
Pour ce faire, ces chercheurs ont détaillé 619 médicaments reconnus pour avoir un haut facteur de risque pour le fœtus. On savait aussi quelles protéines et quels gènes ceux-ci pourraient influencer.
Le CHIP a donc pu démontrer que les médicaments influant sur les gènes associés aux malformations congénitales étaient les plus dangereux.
Bien que des recherches subséquentes soient nécessaires à la mise au point de cette charte, on peut déjà en lire les détails dans le Reproductive Toxicology.
Les chercheurs soulignent finalement que les femmes enceintes ne doivent pas omettre de prendre des médicaments qui leur sont nécessaires.
L’obésité touche aussi les bébés
Il semble que si les enfants sont aussi visés par le nombre grandissant de cas d’obésité, les bébés n’en seraient pas non plus à l’abri.
Selon une étude de l’Université Wayne State à Détroit, parue dans l’American Journal of Health Promotion, plus du tiers des bébés de neuf mois risqueraient de devenir obèses.
Cette étude longitudinale a porté sur 16 400 bébés nés en 2001. Au moment des analyses, 8 900 d’entre eux étaient âgés de 9 mois, tandis que 7 500 avaient 2 ans.
Parmi ces enfants, 31,9 % des bébés de 9 mois risquaient de souffrir d’obésité. Ceux qui étaient âgés de 2 ans avaient quant à eux un taux de risque de 34,3 %.
Ces données sont le résultat de calculs en fonction de la prise du poids des enfants à l’étude. En général, les filles étaient moins à risque que les garçons.
En regard de ces révélations, les chercheurs rappellent l’importance qu’ont les parents quant aux bonnes habitudes alimentaires à transmettre à leurs enfants.
Les enfants qui vivent dans une région où se trouvent peu de pédiatres courraient un plus grand risque de décéder d’une rupture de l’appendice que ceux qui ont accès à un plus grand nombre de médecins.
C’est ce que l’on retient d’une étude du Centre pour enfants Johns Hopkins aux États-Unis publiée dans JAMA-Archives of Surgery.
Celle-ci se base sur 250 000 données recueillies par des hôpitaux et portant sur des enfants ayant souffert de l’appendicite.
L’hypothèse présente a été retenue après avoir rejeté plusieurs autres facteurs tels que l’accès à l’imagerie médicale, les couvertures d’assurance ainsi que le nombre d’hôpitaux et d’opérations dans la région donnée.
Il semble que la corrélation entre le pédiatre et une rupture fatale de l’appendice serait que ce professionnel de la santé peut détecter plus tôt un enfant atteint.
Rappelons finalement qu’environ le tiers des enfants qui souffrent de l’appendicite vivront la rupture de leur appendice.
De nouvelles données sur la FIV
Des chercheurs de l’Université de Göteborg, en Suède, ont fourni récemment quelques nouveaux chiffres comparant les grossesses in vitro et spontanées, lisons-nous dans Le Figaro.
S’étant étalée de 2002 à 2006, leur étude portait sur 13 544 naissances provenant d’une FIV et 587 009 autres dues à une grossesse spontanée.
On a relevé que les grossesses créées par fécondation in vitro avaient 67 % plus de risques de se solder par une naissance prématurée avant la 28e semaine. Elles étaient aussi plus enclines à se terminer avant la 37e semaine, soit à 15 %.
Le poids des bébés à la naissance semblait aussi affecté par la méthode de FIV. En effet, les nouveau-nés risquaient à 13 % de plus que les autres de peser moins de 2,5 kilogrammes. De plus, ils avaient 25 % plus de risques de peser moins de 1,5 kilogramme.
Or, ces données pourraient basculer durant les prochaines années, puisque la recherche réduit de plus en plus ces risques en établissant des méthodes plus sûres afin de réussir une fécondation in vitro.
Des chercheurs de l’École de santé publique de Harvard ont démontré que les enfants exposés à la fumée secondaire sont deux fois plus enclins à contracter une méningite, pouvons-nous lire dans PloS Medicine.
De plus, ces mêmes enfants courraient aussi plus de risques d’avoir une pneumonie ou l’influenza de type B (Heamophilus influenza).
Pour tirer leurs conclusions, ces chercheurs ont analysé 42 études publiées ayant porté sur le sujet. Il en est ressorti un lien clair entre l’exposition au tabac et l’apparition des maladies virulentes citées.
Les effets étaient d’autant plus grands chez les enfants âgés de moins de six ans, qui sont plus vulnérables.
Ces résultats donnent encore raison aux parents de cesser de fumer ou, au moins, de ne plus le faire dans la maison. D’après ces chercheurs, le nombre de décès chez les enfants par cause de maladie bactérienne en serait diminué.