La recherche a été entreprise auprès de 500 000 mères. Les chercheurs ont déterminé que le taux de dépression suivant la naissance était plus élevé chez les femmes ayant leur premier enfant et chez celles ayant un historique dépressif.
D’autre part, les mères avec un historique de dépression sont 3 fois plus susceptibles de subir un épisode de dépression post-partum. Les autres facteurs en cause les plus préoccupants sont l’accouchement par césarienne, la naissance prématurée et les malformations congénitales chez le bébé.
Comme l’indique The Bump, le baby blues et la dépression post-partum sont deux choses distinctes. La dépression a des symptômes plus sévères, persistants, qui disparaissent rarement sans traitement.
Selon les données, 50 à 80 % des nouvelles mamans souffrent de baby blues. Mais seulement de 10 à 15 % subiront une réelle dépression.
Les chercheurs de cette étude espèrent que les résultats encourageront les spécialistes de la santé à être plus attentifs aux signes précurseurs lorsque la femme craint l’accouchement. Celles-ci devraient être mieux encadrées avant et après la naissance.