Depuis un certain temps, il y a un débat chaud concernant l’âge auquel les jeunes joueurs devraient avoir droit de faire des mises en échec au hockey.
Alors que plusieurs soutiennent que commencer à pratiquer les mises en échec tôt permettrait d’éviter des blessures à long terme, car les enfants apprendraient davantage à développer instinctivement leur capacité à se protéger, une étude de l’Université de l’Alberta affirme le contraire, disant que l’âge précoce ne change rien aux risques de blessures commises par des mises en échec.
Pour prouver leurs dires, les chercheurs ont analysé les taux de blessures de 8000 jeunes joueurs de hockey âgés de 9 à 15 ans. Les enfants ont été divisés en deux groupes. Le premier a joué de 1997 à 2002, et c’est à l’âge de 12 ou 13 ans qu’ils ont fait leurs premières mises en échec. L’autre groupe a joué de 2003 à 2010, et les jeunes ont commencé les mises en échec à 11 ou 12 ans.
Il s’est avéré qu’il n’y avait aucune différence significative en ce qui a trait au nombre de fractures ou de blessures au cou et à la tête parmi les joueurs les plus âgés dans les deux groupes. Tout comme il n’y avait aucune différence parmi les plus jeunes qui n’avaient encore jamais fait de mises en échec.
La seule manière efficace de réduire le risque de blessures pour les jeunes joueurs de hockey serait bien sûr d’interdire les mises en échec, lancent des spécialistes.
L’étude est parue dernièrement dans le Clinical Journal of Sport Medicine.