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L’obésité liée à la consommation d’aliments bon marché

C’est ce que révèle un examen des études d’imagerie du cerveau humain publié par Cell Press dans la revue Trends in Endocrinology and Metabolism.

En fait, une des principales raisons de l’augmentation de l’obésité serait la sensibilité accrue à des aliments riches en calories, facilement accessibles et très présents dans les publicités.

« On s’intéresse beaucoup à l’étude du cerveau pour la source de vulnérabilité à la suralimentation dans un univers d’aliments riches en calories, abondants et bon marché. À la suite de ces travaux, des différences entre les personnes minces et obèses commencent à se profiler », explique l’auteur de l’examen, le Dr Alain Dagher de l’Institut de neurologie de l’Université McGill.

Les travaux du docteur Dagher montrent aussi que le réseau cérébral du contrôle de l’appétit est relié aux réseaux de récompense de ce dernier.

De plus, ils révèlent que le cerveau des personnes obèses s’active plus à la vue d’aliments sucrés ou gras. À ce moment, des signaux sont envoyés à l’organisme, d’où la motivation de manger.

Rappelons que les chercheurs affirment que la variété alimentaire favorise le développement d’habitudes excessives malsaines. Les repas plus monotones, eux, incitent à réduire la quantité de nourriture consommée.

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Tomber enceinte en plein régime augmenterait les risques d’avoir un enfant obèse

C’est ce qu’une étude sur des moutons a démontré, et les chercheurs croient que le même phénomène s’applique aux mères humaines.

En fait, la diète sur le corps d’une future mère peut affecter la structure de l’ADN de l’enfant.

Les chercheurs de l’Université de Manchester ont relié le fait que les jumeaux sont plus sujets à développer du diabète de type 2 en vieillissant que les autres enfants en réponse à ce phénomène de changement dans l’ADN.

« Nous avons constaté que les agneaux jumeaux à naître présentaient des changements dans la structure de l’ADN dans la région du cerveau qui régule l’apport en glucose et en nourriture, qui aboutissent à un risque accru de diabète à l’âge adulte », explique la responsable de cette étude, Anne White.

La professeure White a également qualifié son étude d’« importante » puisqu’elle prouve que le développement du cerveau peut être affecté par d’autres facteurs que l’hérédité, et que cela engendre des changements physiques qui peuvent mener à l’obésité.

Rappelons que les femmes mettent de plus en plus de jumeaux au monde, car elles tombent enceintes à un âge avancé. De plus, les taux d’obésité et de diabète sont en constante augmentation dans la société.

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Induction inutile du travail: des risques bien réels

L’induction du travail à terme, en l’absence d’indicateurs de la mère ou du fœtus, augmente le risque de césarienne et d’autres complications postnatales pour la femme et le bébé, révèle une nouvelle étude publiée dans la revue Acta Obstetricia et Gynecologica Scandinavica. 

Dans de nombreux pays, le déclenchement du travail est commun et augmente au fil du temps. Il consiste à agir par différentes méthodes afin de provoquer l’accouchement.
 
Le déclenchement du travail sans indications a été associé à une augmentation de 67 % du risque relatif de césarienne (par rapport au travail spontané).
 
Il a également augmenté de façon significative les risques pour l’enfant de nécessiter de soins intensifs à la naissance.
 
L’étude a été dirigée par Rosalie Grivell de la University of Adelaide’s Robinson Institute. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé des données de 28 626 femmes.
 
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Risques cardiovasculaires: adoptez de saines habitudes dès la vingtaine

Augmenter sa longévité, tout le monde en rêve. C’est tout à fait possible en adoptant un mode de vie sain en commençant jeune, rapporte le site Santelog.com.

Selon une étude financée par le National Heart, Lung and Blood Institute (NHLBI- NIH), les choix de mode de vie dès la vingtaine ont un impact sur la santé cardiovasculaire à 40 ans. 
 
« De nombreux jeunes adultes adoptent une alimentation déséquilibrée, prennent du poids et ne font aucun exercice physique. Il s’agit de modes de vie qui conduisent à l’hypertension artérielle et au cholestérol, au diabète et à l’augmentation du risque cardiovasculaire » a notamment indiqué Liu Kiang, auteur principal de l’étude publiée dans l’édition du 28 février dernier de la revue Circulation.
 
Les chercheurs expliquent que la majorité de ceux qui ont adopté cinq facteurs de mode de vie sain, dont un indice de masse corporelle (IMC) faible, sont restés avec un faible risque cardiovasculaire.
 
L’étude, basée sur 3 000 personnes et échelonnée sur 20 ans, souligne le fait que le mode de vie est d’ailleurs plus important que la génétique.
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Enfants: les troubles respiratoires pendant le sommeil comportent des risques

Des chercheurs de l’Albert Einstein College of Medicine of Yeshiva University ont suivi plus de 11 000 enfants pendant plus de six ans pour arriver à ces résultats. 

Leur étude a démontré que les jeunes enfants avec des troubles respiratoires du sommeil sont plus susceptibles de développer des troubles du comportement comme l’hyperactivité et l’agressivité, ainsi que des symptômes émotionnels et des difficultés avec les relations entre pairs.
 
L’étude a été publiée en ligne dans la revue Pediatrics. « C’est la meilleure preuve à ce jour que le ronflement, la respiration buccale et l’apnée du sommeil peuvent avoir de graves conséquences comportementales et socioaffectives sur les enfants », a déclaré l’un des responsables de l’étude.
 
« Les parents et les pédiatres doivent être vigilants face à ces troubles respiratoires pendant le sommeil chez les jeunes enfants, dès leur première année de vie ». Si les parents soupçonnent ce genre de symptômes, ils devraient demander à leur pédiatre si leur enfant a besoin d’être évalué par un oto-rhino, suggèrent les chercheurs.
 
Environ 1 enfant sur 10 ronfle régulièrement et 2 à 4 % souffrent d’apnée du sommeil, selon l’American Academy of Otolaryngology.
 
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Troubles cardiaques : prédire les risques avec l’arbre généalogique

Il existe un risque de décès pour les personnes atteintes de troubles héréditaires du rythme cardiaque, selon des chercheurs néerlandais.

Pour arriver à ces résultats, publiés dans Circulation: Cardiovascular Genetics, a journal of the American Heart Association, les scientifiques ont analysé des arbres généalogiques remontant à 1811.

Ces troubles du rythme cardiaque peuvent entraîner la mort subite chez les personnes apparemment en bonne santé.

Le risque est élevé pour les gens qui portent un gène rare et présentent des symptômes tels que la perte de connaissance.

Les arythmies, causées par des mutations de gènes, sont rares dans la population, mais si une personne en porte une, ses enfants ont 50 % de chance d’en hériter.

Ces nouvelles données peuvent orienter le dépistage génétique afin d’éviter ces risques cardiaques.

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Grossesse : avoir un animal de compagnie réduit les risques d’asthme chez le bébé

En plus de la présence d’un animal pendant la grossesse qui faciliterait l’endurance du système immunitaire du futur bébé, la manière dont donne naissance la mère (césarienne ou voie naturelle) jouerait également un rôle, a révélé une étude de l’Hôpital Henry Ford à Detroit publiée dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology.

En effet, chez les bébés qui ont une exposition prénatale à un animal, les niveaux d’anticorps immunoglobuline E ou IgE (liés à l’apparition d’allergies et d’asthme) entre la naissance et le deuxième anniversaire a été de 28 % inférieur à ceux qui ont grandis dans le ventre d’une mère n’ayant pas d’animal.

De plus, la théorie veut que les enfants qui naissent par voie vaginale soient exposés à un fardeau plus élevé et plus diversifié de bactéries, ce qui permettrait de renforcer leur système immunitaire contre les allergies.

Soutenant l’hypothèse de l’hygiène et sachant que l’exposition à des agents infectieux durant la petite enfance affecte le développement du système immunitaire et l’apparition des allergies et l’asthme, des variantes génétiques pourraient également influencer le niveau d’IgE.

Les spécialistes ont remarqué que les niveaux d’IgE étaient 33 % plus bas chez les bébés européens et asiatiques, comparativement à 23 % chez les enfants qui étaient africains ou américains.

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Une nouvelle molécule pour déterminer les risques cardiovasculaires

Des chercheurs français viennent de découvrir que la molécule fucoidan, contenue dans les algues marines brunes, pouvait servir de marqueur pour détecter les risques cardiovasculaires.
 
Les scientifiques de l’INSERM ont effectué des tests sur des rats et ceux-ci ont été concluants. La molécule se lie à la protéine P-selecine à la surface des plaquettes sanguines et aux cellules des parois des vaisseaux lors de problèmes cardiovasculaires.
 
En jumelant la molécule à un marqueur radioactif, il serait donc possible, avec l’imagerie médicale, de voir les régions vasculaires blessées ou encore d’apercevoir la formation de caillot. Cela qui permettrait une intervention beaucoup plus précoce, rappelle le Journal of Nuclear Medicine.
 
De plus, autre bonne nouvelle, cette molécule est facile à produire et à manipuler.
 
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L’aspirine peut réduire les risques de cancer

Des chercheurs britanniques ont découvert que l’aspirine pouvait réduire considérablement les risques de cancer chez les personnes avec des antécédents familiaux.
 
Selon The Lancet, c’est la première fois que l’on note une action préventive contre ce type de maladie, alors que l’aspirine est couramment utilisée à faible dose pour prévenir les risques de maladies cardiaques.
 
Initialement, les chercheurs n’avaient noté aucune différence sur l’incidence des cancers, mais en poursuivant la recherche pendant cinq ans, ils ont découvert que les effets bénéfiques se faisaient plutôt voir à long terme.
 
On a noté une chute des risques de cancers allant jusqu’à 63 %. Les recherches doivent toutefois se poursuivre pour connaître les doses exactes qui devaient être prises quotidiennement pour prévenir le cancer, mais aussi pour savoir si les effets seraient aussi notables chez les personnes n’ayant aucun antécédent familial.
 
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2 tasses de café par jour réduisent les risques d’AVC

Alors que les experts ont souvent été divisés au sujet du café, mentionnant d’un côté sa potentielle dangerosité comme stimulant et d’autre part ses bienfaits pour la santé, une étude confirme la dernière hypothèse.
 
L’American Journal of Epidemiology rapporte qu’une vaste analyse regroupant les études faites entre 1960 et 2011, totalisant un demi-million de personnes, confirme que deux tasses de café par jour réduisent les risques d’accidents vasculaires cérébraux.
 
En fait, deux tasses quotidiennes réduisent les risques de 14 % et trois tasses diminuent les chances de développer un caillot au cerveau de 17 %. Au-delà de cette quantité, les bienfaits s’annulent presque. Les chercheurs de l’Institut Karalinska de Stockholm, en Suède, mentionnent que dix tasses ou plus de café par jour ne réduisent que de 7 % les chances d’AVC.
 
On croit que les antioxydants du café protègent les vaisseaux sanguins du cerveau contre les dommages causés par le mauvais cholestérol.
 
Toutefois, il y a encore de sérieuses préoccupations concernant le fait que le café ferait grimper la pression sanguine.